dimanche 3 février 2013

Les Mythes Fondateurs du Christianisme



"Le christianisme existait déjà avant la venue du Sauveur" (St Augustin).

1 - Les figures divines

Au mythe du Dieu-Sauveur s'est incorporé beaucoup d'éléments de récits couramment répandus en Orient, en rapport avec d'autres divinités, ayant tout aussi bien trait à des sauveurs du monde, souffrants ou exécutés pour leurs actes, et tous antérieurs à l'élaboration du mythe chrétien : Adad (Assyrie); Adonis, Apollon, Dionysos-Bacchus, et surtout Orphée (Grèce); Osiris, Sérapis, Horus (Égypte); Zarathoustra / Zoroastre, Mithra (Perse); Alcides (Thèbes); Attis (Phrygie); Baal (Phénicie); Crite (Chaldée); Bali (Afghanistan); Bouddha (Inde); Deva Tat (Siam) ; Hesus ou Esus (Celtes et Druides antiques); Indra (Tibet); (Népal); Krishna (Inde); le Mikado (shintoïsme); Odin (Scandinavie); Prométhée (Caucase); Quetzalcoatl (Mexique); Tammuz (Syrie), Thor (Gaules) le Monarque universel des Sibylles; Xamolxis (Thrace); Zoar (Bonzes orientaux)

Les principales figures :

Bouddha

Bien que la plupart des individus non informés croient à tort que Bouddha aurait réellement vécu vers 500 avant J.-C., les caractéristiques de la figure de Bouddha peuvent également être établies comme compilation de traits empruntés à des divinités humanisées, à des figures légendaires et à des personnages historiques divers antérieurement et postérieurement à l'existence alléguée de Bouddha. - cf. Pagan Christs, par J.M. Robertson -. La figure de Bouddha a ceci de commun avec celle du Christ que Bouddha fut préservé du péché en naissant de la Vierge Maya. Il accomplissait des miracles et des merveilles. Il écrasa la tête d'un serpent. Il mit fin à l'idolâtrie. Il accéda au Nirvana, ou aux "cieux". Il était regardé comme le "bon pasteur". - Isis dévoilée, par Helena Blavatsky, vol. II, pp. 209, 537-538.

Orphée

Orphée, apparu 13 siècles avant le Christ, fut un grand réformateur religieux. Si l'on en croit l'historien latin Horace, il fut l'interprète sacré des dieux. Il était le fils d'un roi de Thrace Œagre, mais selon les légendes, il serait fils d'Apollon, dieu solaire, et de la muse Calliope. D'ailleurs, il était lui-même musicien et poète. Sans qu'aucun auteur ancien n'en fasse mention, dès sa jeunesse, il quitta le pays pour l'Egypte, où il fut acceuilli par les prêtres de Memphis. Après vingt ans dans les écoles de mystère, il retourna en Thrace et entreprit de profondes transformations dans l'organisation religieuse. Sa tombe devint un lieu de pèlerinage. Orphée est surtout connu par la légende de sa descente aux enfers. Mi-homme, mi-dieu, il est devenu un personnage mythologique dont le nom signifie "la lumière de d'amour". Il serait à l'origine des mystères d'Eleusis qui apparaissent dès le VIIe siècle. Prélude au christianisme, l'orphisme constitue à la fois une religion secrète à caractère initiatique et une philosophie : l'âme, prisonnière du corps, porte le fardeau d'un crime originel ; elle ne sera libérée qu'au terme de nombreuses incarnations en se purifiant par les jeûnes, l'ascétisme et l'initiation spirituelle. C'est aussi la promesse d'une vie post-mortem. Ces rapprochements avec le christianisme ont été mis en lumière par André Boulanger, qui cite un autre auteur dans son livre Orphée. Voici l'opinion de ces auteurs : "Le passage du christianisme judaïque au christianisme hellénique, du fait historique de Jésus au fait mystique du Christ, se serait opéré grâce à l'orphisme, la christologie de Paul étant purement et simplement une transposition de l'orphisme. Entre les deux doctrines, il y a mieux que des ressemblances, il y a identité pour tout l'essentiel. Par conséquent, établir que les éléments mythiques du Christ paulinien dérivent de l'orphisme équivaut à chercher jusqu'à quel point la résurrection mystique dans le christianisme dérive de l'orphisme". - Encyclopédie de l'ésotérisme -T. 2 Religions non chrétiennes- Jacques d'Ares, 1974 -

Dionysos

Antérieur à l'orphisme, le culte associé à Dionysos contient des rites orgiaques qui impliquent que l'initié s'abandonne à sa nature animale pour en éprouver le pouvoir fécondant et la plénitude. Le vin était le moyen d'abaissement de conscience nécessaire à la révélations de secrets de la nature dont l'essence était symboliquement représentée par un accomplissement érotique et sacré : l'union de Dionysos et d'Ariane, sa compagne. Le second degré de l'ivresse, nous avons l'extase ressentie aux sons mélodieux de sa lyre. Associé à l'orphisme, on retrouve dans cette religion des caractéristiques qui préfigurent le christianisme : mi-homme mi-dieu, Dionysos était aussi ce héros qui souffre, qui meurt et qui ressuscite.

Horus

Les histoires de Jésus et d'Horus sont très semblables, le mythe d'Horus ayant contribué de surcroît à la désignation de Jésus comme le Christ. Les légendes autour d'Horus sont vieilles de plusieurs milliers d'années, et il partage les traits suivants avec Jésus : Horus naquit d'une vierge un 25 décembre. Il eut 12 compagnons ou disciples. Il fut mis au tombeau et ressuscita. Il était désigné comme la voie, la vérité, la lumière, le Messie, le fils oint de Dieu, le bon berger, et troisième personne de la trinité divine (Osiris-Isis-Horus). Il faisait des miracles, et éleva un homme, El-Azar-us, d'entre les morts. L'épithète personnelle d'Horus était "Iusa", "le fils jamais procréé" de "Ptah," le "père" - Churchward, op. cit., p. 365. Cf. aussi le livre Votre Église ne veut pas que vous lisiez, pp. 15-16.-. Horus était encore désigné comme "le KRST," ou "Oint," longtemps avant que les chrétiens n'en aient reproduit l'appellation - Churchward, ibid., p. 397. Cf. également : Le Livre égyptien des morts, par Massey, pp. 13 et 64. -. Matériellement, à Rome dans les catacombes on peut encore contempler des images d'Horus-enfant porté par Isis, sa mère vierge, la "Madonne et l'enfant" originels - Churchward, ibid., p. 366. -

Osiris

La légende d'Osiris est multiforme. Ce dieu défunt est le souverain-juge qui préside le tribunal au jugement dernier (scène de la pesée de l'âme ou psychostase) comme l'est Jésus sur le tympan des cathédrales et de certaines basiliques ; Thot sert de médiateur au Tribunal de Dieu comme Jésus. En bien des points, la religion égyptienne a inspiré les religions juive et chrétienne, de la Genèse à l'Apocalypse. On y trouve des concepts analogues, la même morale, la confession, le rituel de purufication par ablutions et celui du pain et du vin consacrés... issu du courant ésotérique osirien, le christianisme vulgarisé et figé en dogmes a perdu de sa vitalité. - Livre des morts des anciens égyptiens, Kolpaktchy, éd. Omnium Littéraire -.

Sérapis

Créé par Ptolémée 1ier, Sérapis, Cliquez pour agrandir ce dieu composite (Zeus-Osiris-Apis) qui promet le salut et qui soulage les affligés, devait unir les Grecs et les Égyptiens dans un même culte. C'est une première esquisse du dieu des chrétiens, mort sur la croix. N'y a-t-il pas une ressemblance flagrante entre le visage du Christ et celui de la statue de Sérapis récemment sauvée des eaux à Alexandrie ?
"Le rêve d'Alexandre le Grand était d'unir l'Orient et l'Occident en un seul empire et d'entraîner le retour de l'âge d'or. Cette pensée fondée sur une théogonie solaire fut reprise, dès la mort du grand conquérant, par la dynastie grecque installée sur le trône d'Égypte: les Ptolémées, dont Cléopâtre fut le dernier monarque régnant. Ayant fondu les religions grecques et égyptiennes dans le culte de Sérapis, les Ptolémées, possesseurs de la dépouille mortelle d'Alexandre, reportèrent sur eux l'onction divine accordée par le Roi du monde, avant que cette consécration ne se porte sur Rome, au siècle d'or de Virgile et d'Auguste." - Jean-Michel Angebert, Le Livre de la Tradition, R. Laffont éd. - Après la victoire d'Actium sur Antoine et Cléopâtre (31 av.J-C), c'est à Octave Auguste qu'elle revint par la suite et le titre de Souverain Pontife des empereurs romains et bizantins surpassa de loin celui de Pharaon, roi d'Egypte.

Krishna

Les similitudes entre la figure chrétienne et le Messie indien sont particulièrement nombreuses: Krishna fut engendré de la Vierge Devaki ("une qui est divine"). Il est appelé le Dieu-berger. Il est la deuxième personne de la trinité divine. Il fut persécuté par un tyran qui aurait commandé la mise à mort de milliers d'enfants en bas âge. Il fit des miracles et des merveilles. D'après certaines traditions il mourut attaché à un arbre. Il est monté aux cieux.

Mithra

L'histoire de Mithra, le "Dieu-Soleil" de Perse, précède le mythe chrétien d'au moins 600 ans. Mithra a les caractéristiques suivantes en commun avec le Christ: Mithra est né dans une grotte d'une vierge un 25 décembre. Il était considéré comme un grand sage et un maître qui voyageait beaucoup. Il était appelé "le bon berger". Il était considéré comme "la voie, la vérité et la lumière". Il était encore appelé "le rédempteur", "le sauveur", "le Messie". Il était associé au taureau. Son jour sacré était le dimanche, le "jour du Seigneur," des centaines d'années avant l'émergence du mythe du Christ. Il était particulièrement célébré autour de la période de l'année qui deviendra les fêtes de Pâques. Il avait 12 compagnons ou disciples. Il accomplissait des miracles. Il fut enterré dans un tombeau. Après trois jours il se leva. Sa résurrection était célébrée chaque année. Les paroles de la Cène sont empruntées à celle des sectateurs de Mithra.

Prométhée

On a affirmé que le Dieu Grec Prométhée venait d’'Egypte, mais son drame se situa en fait dans les montagnes du Caucase. Prométhée partage avec le Christ de nombreux points communs. Prométhée descendit du ciel comme un Dieu pour s’incarner en homme afin de sauver l’humanité. Il fut crucifié, souffrit et fut ressuscité. Il fut appelé le Verbe ou le Mot. Cinq siècles avant l’ère chrétienne, le célèbre poète Grec Eschyle écrivit Le Bond de Prométhée, qui fut d’après Taylor présenté au théâtre à Athènes. Taylor affirme que dans la pièce Prométhée est crucifié "sur un arbre fatal " et que le ciel devient sombre : "L’ombre tombant à la fin de la pièce, lorsque Prométhée souffrait encore, était facilement obtenue sur scène en éteignant les lampes ; mais quand la tragédie devient histoire, et la fiction un fait, la lampe du jour ne peut s’éteindre aussi aisément. On ne peut donc nier que l’obscurité miraculeuse qui d’après les Evangélistes, a suivi la crucifixion du Christ, est précisément victime de ce même manque total de preuves." La tradition affirme que Prométhée fut crucifié sur un rocher, mais cependant certaines sources indiquent qu’il fut crucifié sur un arbre et que les Chrétiens modelèrent l’histoire et/ou mutilèrent le texte, comme ils le firent avec les oeuvres de tant d’auteurs anciens. Quoiqu’il en soit, le Soleil caché par l’obscurité constitue un parallèle avec le récit chrétien de l’obscurité qui tomba quand Jésus fut crucifié. Cet événement remarquable, qui n’est pas enregistré dans l’histoire, n’est explicable qu’à l’intérieur d’un mythe et comme partie d’une pièce récurrente.

Il n'y a pas lieu d'entrer ici dans le détail de l'analyse des mythes ayant rapport à chacune des divinités ayant contribué à la constitution de la figure judéo-chrétienne de Jésus; qu'il suffise de préciser qu'il y a pléthore d'ouvrages permettant d'établir que ce qui entre ici en cause n'est en rien une question de "foi" ou de "croyance." (Cf. entre autres : CUMONT Franz, Les Mystères de Mithra, Ed. d'Aujourd'hui, 1985, XVIII - 258 p.
- Albrecht Dieterich (1866-1908) avait déjà établi dans sa Liturgie de Mithra (1903, 2e éd., 1910) un certain nombre de faits significatifs, parmi lesquels :
- le terme "sacrement" n'est rien d'autre qu'une traduction du grec correspondant à "mystère",
- les conceptions du croyant comme "enfant de Dieu" et d'une renaissance possible de l'être sont communes à tous les cultes à mystères de l'Empire romain: Mithra, Isis, Attis, Apollon, etc.
- l'acte de manger le dieu au cours d'une célébration pratiquée déjà dans le culte mithriaque correspond au thème de l'union sacrée.
- La hiérarchie des fonctions, caractéristique du clergé chrétien, est quasiment identique à celle des prêtres de Mithra à laquelle elle a été substituée, et la papauté vaticane elle-même est bâtie sur le modèle du règne de Mithra, ce dernier partageant nombre d'attributs avec Jésus, et qui fut élaboré bien antérieurement à la figure de Jésus. - Robertson, op. cit. cf. aussi:
- Carl-Gustav JUNG, Wandlungen und Symbole der Libido (1912), trad. française: Métamorphoses et symboles de la libido, Aubier-Montaigne, 1931
- KRAMER Samuel Noah, Le Mariage sacré à Sumer et à Babylone, Berg International, 1983, 228 p. Traduit de l'anglais et adapté par J. Bottéro...)
Dans les faits, le mythe de Jésus présente de remarquables parallélismes avec l'histoire de Krishna, jusque dans les détails, telle que présentée par le mythologue et distingué érudit Gérald Massey, il y a déjà plus d'un siècle, tout aussi bien que par le révérend Robert Taylor il y a plus de 160 ans, parmi d'autres:
- Christianisme gnostique et historique, par Massey (cf. infra). Cf. aussi le Diegesis, par le Rév. Robert Taylor (Health Research), Les 16 sauveurs crucifiés du monde, par Kersey Graves, Pagan Christs, par J.M. Robertson, les travaux de Hilton Hotema (Health Research), Les fois païennes et chrétiennes, par Edward Carpenter (Health Research), et Désillusions et mythes de la Bible, par Lloyd Graham.
- Le conte de Krishna tel qu'il figure en bonne place dans les Veda hindous a été daté comme remontant à 1400 avant J.-C., datation basse - Graves, op. cit., p. 15.
- Israël a eu d'autres Messies avant J.-C., et les Pharaons étaient aussi désignés Fils de Dieu (Fils de Râ, le Dieu-Soleil)... d'ailleurs, Alexandre-le-Grand brigua ce titre.

Source: http://www.webnietzsche.fr/mythes.htm
 
 
[La version originale de cette page existe déjà sur le réseau à l'adresse www.truthbeknown.com/francais.htm L'auteur, S Acharya, s'étant servi d'un logiciel de traduction automatique, nous nous sommes bornés à transposer librement son texte pour une plus grande intelligibilité, en particulier là où des difficultés de compréhension risquaient de se faire jour, et à ajouter quelques précisions d'ordre bibliographique surtout, allant somme toute dans le même sens. Pages cédées par S. Zarjac à la fermeture de son site en 1998 libres de tous droits.]


lundi 11 juin 2012

LES APÔTRES SONT-ILS LES AUTEURS DES EVANGILES QU'ON LEUR ATTRIBUE?



Lorsqu'on fait une lecture attentive des évangiles, l'on ne peut s'empêcher de se demander si ce sont les apôtres qui ont réellement écrit les évangiles qu'on leur attribue.

Plusieurs faits autorisent sérieusement d'en douter.
Le premier étant le fait même que les manuscrits du Nouveau Testament, nous affirme t-on, sont en Grec, alors que Jésus et tous ses apôtres étaient des Hébreux souvent taxés d'illétrisme. Quand ont-ils appris le Grec au point de n'écrire leurs évangiles que dans cette langue ? Pourquoi avaient-ils même besoin d'écrire dans cette langue étrangère ? Et comment ont-ils choisi tous, unanimement d'écrire seulement dans cette langue spécifique, en négligeant souverainement leur propre langue que tous leurs compatriotes comprenaient ? Ou bien, n'ont-ils écrit que pour les étrangers ? On peut bien douter que ces gens illétrés, suivant leurs compatriotes, aient su suffisamment de Grec pour écrire des livres.

Les doutes se renforcent quand on lit des passages comme celui-ci: "Le premier jour des pains sans levain, les disciples vinrent dire à Jésus: où veux-tu que nous te préparions la pâque?" (Mt 26, 17).
Cette phrase n'a pas de sens, puisqu'au moment où les disciples posent leur question, la pâque est déjà passée. Le premier jour des pains sans levain, on ne peut plus parler de la pâque au futur, puisque ce jour est, en réalité, le lendemain de la pâque et des Juifs ne sauraient se tromper sur la chronologie de ces deux fêtes. (voir Lévitique 23, 6-7 ; Nombre 28,16-18)



Même si on admet que le levain est déjà interdit le jour même de pâque, il reste que le jour de pâque n'est pas appelé premier jour des pains sans levain. Ce nom est déjà reservé pour le jour qui suit la pâque. Et un Juif qui écrit ne peut pas désigner une fête par le nom d'une autre fête. Seul un non-juif peut le faire.

Un autre indice est ce passage absolument étrange dans lequel Jésus dit: "
S'il n'écoute pas l'église, qu'il soit à tes yeux comme un païen et un publicain "
De quelle église parle Jésus ? Y avait-il des églises du temps de Jésus et des apôtres ? Jésus pouvait-il parler d'une chose qui n'existait pas de son temps ?
Ailleurs, il dit à Pierre : "
Tu es Pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon église " ( ). Jésus parle de choses qui ne sont nées et qui n'ont reçu ce nom que longtemps après sa mort.




Source de cet article: http://beth-yeshouroun.mywebcommunity.org/auteurs_evangiles.php

BREF APERCU SUR L'APÔTRE PAUL



Paul est sûrement l'apôtre le plus célèbre du Christianisme. Si on tient compte du fait que ce sont ses écrits assez nombreux qui ont forgé la doctrine chrétienne, on peut bien faire de lui le créateur du christianisme tel qu'on le connaît aujourd'hui, puisqu'il est sû que le christianisme des premiers siècles, qui n'était pas encore fortement influencé par la doctrine de Paul, était fort différent du Christianisme actuel.

Les premiers disciples de Jésus étaient des Juifs et le sont restés, même après sa mort.
Il nous est rapporté que les apôtres étaient assidus au temple (Ac. 2, 46). Ces apôtres continuaient donc de pratiquer le Judaïsme, ne mangeant rien d'impur (Une des preuves de cela est la vision de Pierre au cours de laquelle il lui est suggéré de manger des reptiles, il répond : " Non, Seigneur, car, je n'ai jamais rien mangé de souillé ni d'impur" -Actes 10, 14).
Ces apôtres judaïsaient même ceux des païens qui voulaient se convertir à Dieu, si on en croit la divergence que Paul évoque entre Céphas et lui en (Ga. 2, 14).
Pierre même dit à Paul lorsqu'il vient à Jérusalem : "Tu vois, frère, combien de milliers de Juifs ont cru et tous sont zélés pour la Loi" (Ac. 21, 20). On voit donc qu'aucun des apôtres ayant marché avec Jésus ne cherche à anéantir la Loi, au contraire.

Seul Paul se positionne en ennemi de la Loi qu'il cherche sans cesse à dénigrer et à anéantir. Il s'oppose ainsi à tout le monde et devient un véhément contradicteur, qui contredit la Torah, contredit celui qu'il appelle son maître, c'est-à-dire Jésus et, fort curieusement, ne cesse de se contredire aussi lui-même, ce qui pourrait pousser à s'interroger s'il se comprenait vraiment lui-même.

Tandis que Jésus dit qu'il n'est pas venu abolir la Loi, que D. même parle de Lois perpétuelles, lui, Paul dit exactement le contraire, il dit que Christ est la fin de la Loi (Romains 10, 4).

Quand D. dit à Israël de ne rien manger d'impur (De. 14, 3), Paul décrète audacieusement qu' il n'y a, en réalité, rien d'impur (Ro. 14, 14) et qu'il faut manger de tout () et, jusqu'aux viandes sacrifiées aux idoles (1Cor. 8, 8), parce que, selon lui, il n'y a même pas d'idoles sur terre (1Cor. 8, 4).

Tandis que D. ordonne qu'on fasse circoncire tous les enfants mâles le 8e jour, le docteur Paul affirme que la circoncision n'est rien (1cor. 7, 19) ; Il insiste en disant que si quelqu'un se fait circoncire, Christ ne lui servira plus de rien (Ga. 5, 2) (apparemment, le Christ de Paul n'est utile que lorsqu'on transgresse les commandements de D.) et, après ces sévères mises en garde, il finit quand même par faire circoncire son propre disciple, Timothée (peut-être pour que Christ ne lui serve plus de rien). 


Quand D. dit qu'il n'est pas bon que l'homme soit seul, Paul soutient qu'il est bon pour l'Homme de ne point toucher de femme (1cor. 7, 1) et qu' il est bon pour celles qui sont encore vierges de ne point se marier, et après avoir fait ces remarquables recommandations, il ne manquera pas de taxer d'esprits séducteurs annonçant des doctrines de démons, d'hypocrites et de faux discoureurs marqués au fer rouge ceux qui, comme lui, prescrivent aussi de ne point se marier (1Tim. 4, 1-3).

Lorsque Paul dit que chacun doit estimer les jours et les aliments suivant sa conviction (Romains 14, 5), est-ce à dire que Dieu qui a fixé les lois alimentaires et les jours l'a fait en vain ?
Et comment Paul, après avoir lu que Dieu interdit de manger le porc et tous autres animaux impurs aux Israélites et même de toucher à leurs cadavres, a t-il la présomptueuse hardiesse de dire : " Je sais et je suis persuadé par le seigneur Jésus que rien n'est impur en soi et qu'une chose n'est impure que pour celui qui la croit impure" ? (Romains 14, 14) Méprise t-il donc l'opinion de Dieu qui a déclaré impures certaines espèces ?
Et quand il ajoute que " le royaume des cieux, ce n'est pas le manger et le boire" (Romains 14, 17), qu'est-ce que cela signifie ? Qu'on ne mangera pas dans le royaume des cieux ou alors que le manger et le boire n'ont aucune influence sur le salut de l'âme ?

Dans le premier cas, toutes les paraboles de Jésus montrent bien le maître du royaume des cieux toujours en train d'offrir un repas.

Dans le deuxième cas, c'est qu'il néglige souverainement ces propres paroles de Dieu : " J'ai tendu Mes mains tous les jours vers un peuple rebelle, qui marche dans une voie mauvaise, au gré de ses pensées...mangeant de la viande de porc et ayant dans ses vases des mets impurs...De pareilles choses, c'est une fumée dans mes narines, c'est un feu qui brûle toujours." (Isaïe 65, 2-5) : "

Puisque, malheureusement, c'est la pensée paulinienne qui a fini par guider le Christianisme, comment s'étonner donc que les chrétiens n'aient eu, dans la suite des temps, pour les Juifs et pour leur religion que mépris et haine ?

Mais, peu de ces chrétiens ont cherché à analyser la personnalité de Paul.

Lorsque Paul appelle la Loi de Dieu " le ministère de la mort" ou encore, "le ministère de la condamnation", (2Cor. 3, 7), quand il dit que "la Loi n'est intervenue qu'afin que l'offense abondât" (Romains 5, 20), ect. sont-ce là des déclarations d'un homme qui craint Dieu ? Cela ne ressemble t-il pas à de l'hérésie pure et simple ?

Paul ne parle qu'avec un mépris effronté du Judaïsme et de la Loi de Dieu qu'il appelle tantôt "malédiction" et tantôt " Ministère de la mort" et tantôt encore "ministère de la condamnation", selon l'inspiration du jour. C'est D. pourtant qui a donné ces Lois au peuple Juif dans le désert.

Mais Paul dit beaucoup de choses que personne ne comprend et on se demande bien s'il les comprenait lui-même.

Que signifie en effet "Nos pères ont été baptisés dans la nuée et dans la mer " ? (1Cor. 10, 2). Il aurait aussi pu ajouter qu'ils ont été baptisés dans le feu et dans l'air du désert, etc.

Quand Paul dit que "La circoncision n'est rien et l'incirconcision n'est rien, mais, c'est l'observance des commandement de Dieu qui est tout" (1Cor. 7, 19), cela a t-il un sens ?
Sait-il seulement que la circoncision est elle-même un commandement de Dieu ?
Que penseriez-vous de quelqu'un qui vous dirait que "S'arrêter à un feu rouge n'est rien et ne pas s'y arrêter n'est rien, mais, c'est le respect du code de la route qui est tout" ?
Cet homme serait-il raisonnable à vos yeux ?

Quand Paul écrit : "Christ, notre pâque a été immolé" (1Cor. 5, 7), il oublie, en réalité, d'ajouter qu'il a aussi été mangé, comme on devait manger la pâque et que, pourqu'il y ait une belle différence entre l'ancienne Pâque et la nouvelle pâques, on a aussi bu son sang, ce qu'on ne faisait jamais dans l'ancienne Pâque appartenant à l'ancienne alliance.

A vous de juger si un tel homme méritait d'influencer tant le Christianisme, et si cette influence a été bénéfique ou nuisible pour cette religion.


Source de cet article: http://beth-yeshouroun.mywebcommunity.org/paul.php

QU'EST-CE QUE LA NOUVELLE ALLIANCE?



Paul, pour démontrer que la Loi est désormais nulle parce que, selon lui, nous sommes passés de l'ancienne alliance à la nouvelle, cite le passage Jérémie 31, 31 et suivants.

Voici pourtant ce qui est écrit : " Voici les jours viennent… où Je conclurai avec la maison d'Israël et la maison de Juda, une alliance nouvelle (On voit ici que l'alliance sera conclue non pas avec les nations ou les païens, mais avec Israël. Il semble donc que ce soit une perte de temps de se réclamer de la nouvelle alliance en combattant Israël, parce que, pour être concerné par cette nouvelle alliance, il faut être soit D. ce que nous ne sommes pas, soit la maison d'Israël, soit la maison de Juda.
Et on peut mieux comprendre pourquoi il est dit, Zacharie 8, 23 : " En ce jour-là, 10 hommes de toutes les langues et de toutes les nations, saisiront un Juif par le pan de son vêtement et ils diront : Nous voulons venir avec toi, car nous avons entendu dire que D. est avec vous, etc. " Ceci signifie que ceux qui veulent bénéficier de cette alliance devront aller vers Israël. D'ailleurs, si ce sont les païens qui sont désormais concernés par la nouvelle alliance et que les Juifs en sont exclus, comme disent les chrétiens, alors, D. s'était trompé !
Mais, voici l'alliance que Je conclurai avec la maison d'Israël : Je mettrai Ma Loi au-dedans d'eux, Je l'écrirai sur leur cœur, Je serai leur D. et ils seront Mon peuple (Il sera le D. d'Israël à la Nouvelle Alliance, donc la nouvelle alliance ne sera pas défavorable à Israël !) Celui-ci n'enseignera plus son prochain ni celui-là son frère en disant : Connaissez l'Eternel, car tous me connaîtront, depuis puis le plus petit d'entre eux, jusqu'au plus grand..."

Et voilà les termes de la nouvelle alliance. Indiquent-ils que nous y soyons déjà ?

Qu'est-ce qui va se passer à la nouvelle alliance ?
Il est écrit dans les versets 33 & 34 : ".. Je mettrai Ma Loi au-dedans d'eux, Je l'écrirai sur leur cœur… Celui-ci n'enseignera plus son prochain ni celui-là son frère (soulignons bien cela) en disant : Connaissez l'Eternel, car tous me connaîtront, depuis le plus petit d'entre eux, jusqu'au plus grand...".
Enseigne t-on encore son prochain aujourd'hui ? Si la réponse est oui, comment sommes-nous alors dans la Nouvelle Alliance, puisque dans la nouvelle alliance, on ne doit pas enseigner ?

Et remarquons que D. ne dit pas qu'Il changera Sa loi, ou qu'Il va l'abolir, mais Il dit qu'Il va mettre cette Loi dans les cœurs. Donc, même dans la nouvelle alliance, il y aura la Loi ! La Loi ne va pas disparaître, et la différence entre la nouvelle alliance et l'ancienne sera quoi ? Le support de la Loi. Pour l'ancienne alliance, la Loi était inscrite sur des tables de pierre, tandis que dans la nouvelle, elle sera inscrite dans les cœurs.

Voila donc les écritures, il nous est dit, au sujet des chrétiens de Bérée qu'ils examinaient chaque jour les écritures, pour voir si ce que Paul leur disait était vrai (Ac. 17, 11), les écritures dont il est question, c'est l'Ancien Testament, puisque le Nouveau n'existait pas encore et on peut bien se demander par quel texte de l'Ancien Testament Paul a pu convaincre les Beréens que la Loi était une malédiction.

Car, en résumé, on voit plutôt dans les écriures que la nouvelle alliance:
- Concerne la maison de Juda et Israël;
- Sera favorable à Israël, puisque Dieu y pardonnera son iniquité et son péché;
Et que pendant la nouvelle Alliance:
- La Loi de Dieu ne disparaîtra pas, mais, plutôt,
- elle sera inscrite dans les coeurs;
- On n'enseignera plus les gens à connaître Dieu, car,
- Tout le monde connaîtra Dieu.

Comment peut-on alors conclure que nous soyons déjà dans cette nouvelle alliance ?

Source de cet article: http://beth-yeshouroun.mywebcommunity.org/nouvelle_alliance.php

LA SAINTE SCENE PEUT-ELLE CONTRIBUER AU SALUT DE L'ÂME ?



Le Nouveau Testament attribue à Jésus l'institution de la Sainte Scène, selon qu'il est écrit: "Jésus prit du pain et, après avoir dit la bénédiction, il le rompit et le donna à ses disciples en disant: prenez en mangez, ceci est mon corps. Il prit ensuite une coupe et, après avoir rendu grâce, il la leur donna en disant: buvez, car ceci est mon sang, etc." (Mt. 26, 26-28)

Mais, est-il croyable que le Juif Jésus ait donné sa chair à manger et son sang à boire à ses disciples ? Est-il croyable que Dieu, pour nous sauver, nous exige d'abord de devenir cannibales, puis vampires? Y a t-il jamais eu nécessité, selon la Bible, de consommer de la chair et de boire du sang pour être sauvé ? La consommation de chair humaine ou de sang est-elle même permise ?

Voici ce qui est écrit en Lévitique 3,17: "Ceci est une prescription perpétuelle pour vos descendants dans tous les lieux où vous habiterez: vous ne mangerez ni graisse, ni sang"
Il apparaît donc clairement que consommer du sang est interdit.
Pour ceux qui seraient tentés de dire qu'il s'agit de la Loi de Moîse, on peut leur suggérer un autre passage, Genèse 9,4 : "Pourtant, vous ne mangerez pas de chair avec sa vie, c'est-à-dire avec son sang".

Ceux qui ont écrit que Jésus a donné sa chair et son sang à consommer à ses disciples ont-ils seulement songé que, selon cette hypothèse, Jésus aura alors transgressé ou fait transgresser la prescription perpétuelle que Dieu a faite de ne pas consommer de sang, et que cela ne fait plus de lui l'homme sans péché qu'on a voulu nous présenter ?
Ont-ils songé ensuite que cela rendrait son sacrifice en tant que victime expiatoire imparfait, étant donné qu'on ne devait pas consommer la vicitme expiatoire ?

Voici ce qu'on faisait du sacrifice expiatoire : Lévitique 4, 7 : "...et il (le sacrificateur) répandra tout le sang du taureau su le socle de l'autel des holocaustes..." V12 : "Le taureau entier, il l'emportera hors du camp, dans un lieu pur où l'on jette les cendres et il le consumera au feu sur du bois. C'est sur le tas de cendres qu'il sera consummé".

Dans ce contexte, quelle est alors la signification de la sainte scène et qui l'a réellement inventée ? Mystère. On voit juste que c'est une exclusivité du Nouveau Testament et, si l'on admet que Jésus soit dieu, on voit alors des Hommes en train de manger leur dieu et de le rendre ensuite à la selle quelques temps plus tard!

Plus sérieusement, pourquoi mange t-on la chair et boit-on le sang de Jésus ?

Est-ce pour avoir la vie éternelle ? Dans ce cas, pas besoin, puisque, selon le Nouveau Testament, lorsqu'un jeune a demandé à Jésus ce qu'il fallait faire pour être sauvé, il lui a répondu: "Qu'est-il écrit dans la Torah ? ... fais cela et tu vivras".

Et, lorsque les auteurs du Nouveau Testament ajoutent ce passage curieux :"En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du fils de l'homme et ne buvez son sang, vous n'avez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle et je le ressusciterai au dernier jour." (Jn 6, 53-54), est-ce pour dire que Jésus a menti au jeune homme dont on vient de parler ? Est-ce pour dire aussi qu'Abraham notre ancêtre et tous ses descendants qui n'ont jamais goûté de chair et de sang de Jésus n'avaient pas la vie en eux et ne seront pas ressuscités au dernier jour ? Pure absurdités.

De quelque côté qu'on examine, on ne voit pas très bien l'opportunité de la sainte scène. On voit plutôt que toute consommation de sang est rigoureusement interdite par Dieu à de nombreuses reprises dans la Torah: (Genèse 9, 4 ; Lévitique 3, 17 ; Lévitique 7, 26-27 ; Lévitique 17, 10-12 ; Lévitique 19, 26 ; Deutéronome 12, 23-25).

On voit aussi que Dieu n'a jamais autorisé aux Hommes la consommation de la chair humaine.

On voit surtout qu'avant Jésus, personne n'a eu besoin de manger de la chair humaine et de boire du sang pour être sauvé et on doute finalement que Dieu, pour nous sauver, nous exige désormais de devenir cannibales, puis vampires.

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JESUS VOULAIT-IL CREER UNE NOUVELLE RELIGION ?



Lorsqu'on observe le Christianisme contemporain, on se rend compte à quel point il diffère de la religion que Jésus pratiquait, à savoir, le Judaïsme. Mais, Jésus voulait-il réellement créer une nouvelle religion? Voulait-il abolir la Loi Mosaïque, comme l'a expliqué l'apôtre Paul, et comme plusieurs personnes semblent le croire ?

La lecture intégrale des évangiles ne nous révèle aucun passage où Jésus se soit formellement prononcé contre le Judaïsme ou la Loi de Moïse. Nous ne trouvons même pas dans ses propos, une allusion dégradante à l'égard de la Loi, qui aurait pu laisser croire que Jésus ait eu l'intention de mettre un terme à la Loi, comme Paul l'a affirmé plus tard (Et il est le seul apôtre à l'avoir fait).

Au contraire, que voyons-nous ?

Nous voyons Jésus qui dit expressément (Mt. 5, 17-19): "Ne croyez pas que je sois venu abolir la Loi ou les prophètes; Je suis venu, non pour abolir, mais pour accomplir. Car, je vous le dis, en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la Loi un seul iota, jusqu'à ce que tout soit arrivé.
Celui donc qui supprimera l'un de ces plus petits commandements et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux. Mais, celui qui les observera et qui enseignera à les observer sera appelé grand dans le royaume des cieux.
"

Jésus affirme que le ciel et la terre peuvent passer sans qu'un seul iota de la Loi disparaisse.
De plus, il dit que celui enseignera aux hommes à pratiquer la Loi sera grand dans le royaume des cieux. Par contre, celui qui leur enseignera à la négliger sera petit dans le royaume des cieux.

Est-ce là ce qu'on dit lorsqu'on ambitionne d'abolir la Loi ?

Ailleurs, Jésus affirme (Luc 16, 17) qu' "il est plus facile que le ciel et la terre passent qu'il ne l'est qu'un seul trait de lettre de la Loi vienne à tomber".

Que fait Jésus ?

Il compare un seul trait de lettre de la Loi à tout le ciel et à toute la terre. Et pour Jésus, ce seul trait de lettre de la Loi a plus de poids que tout le ciel et toute la terre! (Il est plus facile que le ciel et la terre passent...).

Est-ce là le discours de quelqu'un qui veut mettre fin à la Loi, comme Paul l'a ensuite prétendu ?

Jésus dira encore à ceux qui l'écoutaient: "Les scribes et les pharisiens sont assis dans la chaire de Moïse; faites donc et observez tout ce qu'ils vous enseignent".

Or, qu'enseignaient les scribes et les Pharisiens, si ce n'est la Loi ? Et Jésus demande de pratiquer tout.

Dans un autre passage, il dira: "Si votre justice ne surpasse celle des Scribes et des Pharisiens, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux".

Il ne dit pas: "Si votre foi ne surpasse celle des Scribes et des pharisiens..." Mais, il parle de la Justice, c'est-à-dire, l'obéissance à la Loi.

Comment donc peut-on croire que Jésus ait voulu abolir la Loi, à cause, selon Paul, "de son inefficacité et de son inutilité" ?

Ne voit-on pas Jésus renforcer même la Loi lorsqu'il dit: "Vous avez appris qu'il a été dit: tu ne commettras pont d'adultère. Mais, moi je vous dis que celui qui regarde une femme pour la convoiter a déjà commis l'adultère avec elle dans son coeur, etc." ? (Mt. )

Si Jésus avait voulu créer une nouvelle religion, différente du Judaïsme, il aurait certainement dit à ses disciples de ne plus écouter les pharisiens et de plus leur obéir. Mais, puisque sa propre doctrine n'était pas contraire à celle des pharisiens, il demande à ses disciples, non seulement de les écouter, mais de faire tout ce qu'ils enseignent.

Ceci se confirme dans les Actes des apôtres, lorsque Philippe, après avoir baptisé l'eunuque Ethiopien qui était un homme pieux, c'est-à-dire qui observait le Judaïsme, et qui était venu adorer à Jérusalem pendant l'une des grandes fêtes de pèlerinage, va disparaître sans lui enseigner une doctrine quelconque. Ce qui signifiait qu'il pouvait continuer de pratiquer son Judaïsme et être sauvé. Il ne lui a pas dit: "Désormais, laisse tomber le Judaïsme parce que c'est une malédiction!". Mais, selon le texte, il a disparu et l'eunuque a continué son chemin.

Tous ces indices nous montrent bien que Jésus n'a jamais manifesté l'intention d'annuler la Loi et, par conséquent, de créer une nouvelle religion, et que c'est la raison pour laquelle tous les disciples l'ayant connu de son vivant sont restés attachés à la Loi et ont même renforcé leur pratique de la Loi.


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JESUS EST-IL DIEU?



Jésus est devenu, comme on le sait, l'un des dieux du Christianisme, au même titre que le Dieu créateur du monde, et le Saint-Esprit du Dieu créateur. Quelquefois, on dit que les trois ne font qu'un. Quelques fois aussi, ce sont les deux (Dieu le père et dieu le fils) qui ne font qu'un.
Dans tous les cas, Jésus est bel et bien reconnu comme un dieu. Jean ne dit-il pas qu' " au commencement, ...la parole était avec Dieu et la parole était Dieu"et que cette parole s'est faite chair, etc.? (Jean 1, 1-3)
De même, Paul pense que Jésus est dieu et qu'il est l'égal de Dieu, puisqu'il dit : "Existant en forme de Dieu, il n'a pas regardé son égalité avec Dieu comme une proie à arracher " (Plilipiens 2, 6).

On pourrait toutefois se demander en quoi cette doctrine est, comme on le dit ensuite, monothéïste, quand on sait que le monothéisme est la croyance en un seul Dieu. On y voit, au contraire, plusieurs dieux. Le fait que Jésus soit dieu et qu'il soit assis à la droite de Dieu, cela fait bien deux dieux, l'un assis à la droite de l'autre. Si on ajoute le Saint-Esprit, un autre dieu, cela en fait trois. Ce qui s'oppose directement à l'enseignement duTanakh (Bible Juive) qui dit qu'il n'y a qu'un seul Dieu. C'est ce qu'on peut lire en Isaïe 45, 5 : " Je suis l'Eternel, et il n'y en a point d'autre, à part Moi, il n'y a point de D. " Et encore : " Tournez-vous vers Moi et soyez sauvés, vous tous les confins de la terre, car Je suis D. et il n'yen a point d'autre " (Isaïe 45, 23).

Pour ne pas tomber sous l'étiquette du polythéisme, on explique de façon très savante, mais surtout, très incompréhensible, que ces trois ne font qu'un et que Jésus et Dieu, c'est la même personne, mieux, que Jésus, c'est Dieu lui-même ayant quitté son trône céleste pour venir secourir par sa mort, l'humanité pécheresse et lui permettre d'obtenir le pardon pour ses péchés.

Cette théorie, une fois émise pour sauver le monothéisme, résoud apparemment un problème, mais, en crée de nombreux autres. Car, on voit, malgré tout, Jésus toujours en train d'appeler Dieu mon père qui est au ciel . Une voix se fait souvent entendre du ciel pour dire : " Celui-ci est mon fils bien-aimé... ". Enfin, quand Etienne mourrait, il est dit que ses yeux se sont ouverts et qu'il a vu Jésus assis à la droite de D. Ce qui laisse donc supposer qu'il a vu deux personnes différentes. Tout ceci prouve qu'il y a plusieurs acteurs qui se voient tous attribuer le titre de Dieu. Si ce n'est pas cela du polythéisme, c'est que je n'ai alors jamais compris la définition du terme Polythéisme.

Quoiqu'il en soit, la belle doctrine de Dieu qui vient mourir pour Ses créatures a quand-même d'autres conséquences plutôt fâcheuses. Elle a l'inconvénient principal de faire de Dieu un mortel. Possibilité que Dieu a pourtant anéantie lorsqu'Il dit dès l'" Ancien Testament" qu'Il n'est pas un mortel ( ).

Comment peut-on raisonnablement croire que le seul moyen qu'ait eu D. pour pardonner les fautes des humains, ses créatures, était de descendre lui-même sur terre, se faire bastonner par des hommes, se faire cracher dessus, se faire juger, puis insulter par ceux qu'il a créés lui-même et qu'il doit juger plus tard; se faire condamner par eux au cours du procès, subir la moquerie et la honte, puis mourir finalement d'une mort honteuse et horrible ! Tout ceci, pour être capable de pardonner à ces pauvres pécheurs des fautes qu'Il n'a pas réussi à leur pardonner en restant au ciel et qui sont pourtant moins graves que l'assassinat de Dieu.

Quoiqu'il en soit, cette croyance affirme que des hommes ont été capables de tuer D., quelle idée !

Cela n'est-il pas impie et blasphématoire de penser que D. soit un mortel que ses créatures ont réussi à capturer, à bastonner, à humilier et à crucifier dès qu'il a pu mettre un pied sur la terre, œuvre de ses mains ?

Le Judaïsme enseigne qu'il n'y a qu'un seul Dieu et que ce Dieu est Un.

Voilà, à mon sens, le véritable monothéisme qui nous oblige à retirer à Jésus, le titre de dieu.

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