lundi 11 juin 2012

LES APÔTRES SONT-ILS LES AUTEURS DES EVANGILES QU'ON LEUR ATTRIBUE?



Lorsqu'on fait une lecture attentive des évangiles, l'on ne peut s'empêcher de se demander si ce sont les apôtres qui ont réellement écrit les évangiles qu'on leur attribue.

Plusieurs faits autorisent sérieusement d'en douter.
Le premier étant le fait même que les manuscrits du Nouveau Testament, nous affirme t-on, sont en Grec, alors que Jésus et tous ses apôtres étaient des Hébreux souvent taxés d'illétrisme. Quand ont-ils appris le Grec au point de n'écrire leurs évangiles que dans cette langue ? Pourquoi avaient-ils même besoin d'écrire dans cette langue étrangère ? Et comment ont-ils choisi tous, unanimement d'écrire seulement dans cette langue spécifique, en négligeant souverainement leur propre langue que tous leurs compatriotes comprenaient ? Ou bien, n'ont-ils écrit que pour les étrangers ? On peut bien douter que ces gens illétrés, suivant leurs compatriotes, aient su suffisamment de Grec pour écrire des livres.

Les doutes se renforcent quand on lit des passages comme celui-ci: "Le premier jour des pains sans levain, les disciples vinrent dire à Jésus: où veux-tu que nous te préparions la pâque?" (Mt 26, 17).
Cette phrase n'a pas de sens, puisqu'au moment où les disciples posent leur question, la pâque est déjà passée. Le premier jour des pains sans levain, on ne peut plus parler de la pâque au futur, puisque ce jour est, en réalité, le lendemain de la pâque et des Juifs ne sauraient se tromper sur la chronologie de ces deux fêtes. (voir Lévitique 23, 6-7 ; Nombre 28,16-18)



Même si on admet que le levain est déjà interdit le jour même de pâque, il reste que le jour de pâque n'est pas appelé premier jour des pains sans levain. Ce nom est déjà reservé pour le jour qui suit la pâque. Et un Juif qui écrit ne peut pas désigner une fête par le nom d'une autre fête. Seul un non-juif peut le faire.

Un autre indice est ce passage absolument étrange dans lequel Jésus dit: "
S'il n'écoute pas l'église, qu'il soit à tes yeux comme un païen et un publicain "
De quelle église parle Jésus ? Y avait-il des églises du temps de Jésus et des apôtres ? Jésus pouvait-il parler d'une chose qui n'existait pas de son temps ?
Ailleurs, il dit à Pierre : "
Tu es Pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon église " ( ). Jésus parle de choses qui ne sont nées et qui n'ont reçu ce nom que longtemps après sa mort.




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BREF APERCU SUR L'APÔTRE PAUL



Paul est sûrement l'apôtre le plus célèbre du Christianisme. Si on tient compte du fait que ce sont ses écrits assez nombreux qui ont forgé la doctrine chrétienne, on peut bien faire de lui le créateur du christianisme tel qu'on le connaît aujourd'hui, puisqu'il est sû que le christianisme des premiers siècles, qui n'était pas encore fortement influencé par la doctrine de Paul, était fort différent du Christianisme actuel.

Les premiers disciples de Jésus étaient des Juifs et le sont restés, même après sa mort.
Il nous est rapporté que les apôtres étaient assidus au temple (Ac. 2, 46). Ces apôtres continuaient donc de pratiquer le Judaïsme, ne mangeant rien d'impur (Une des preuves de cela est la vision de Pierre au cours de laquelle il lui est suggéré de manger des reptiles, il répond : " Non, Seigneur, car, je n'ai jamais rien mangé de souillé ni d'impur" -Actes 10, 14).
Ces apôtres judaïsaient même ceux des païens qui voulaient se convertir à Dieu, si on en croit la divergence que Paul évoque entre Céphas et lui en (Ga. 2, 14).
Pierre même dit à Paul lorsqu'il vient à Jérusalem : "Tu vois, frère, combien de milliers de Juifs ont cru et tous sont zélés pour la Loi" (Ac. 21, 20). On voit donc qu'aucun des apôtres ayant marché avec Jésus ne cherche à anéantir la Loi, au contraire.

Seul Paul se positionne en ennemi de la Loi qu'il cherche sans cesse à dénigrer et à anéantir. Il s'oppose ainsi à tout le monde et devient un véhément contradicteur, qui contredit la Torah, contredit celui qu'il appelle son maître, c'est-à-dire Jésus et, fort curieusement, ne cesse de se contredire aussi lui-même, ce qui pourrait pousser à s'interroger s'il se comprenait vraiment lui-même.

Tandis que Jésus dit qu'il n'est pas venu abolir la Loi, que D. même parle de Lois perpétuelles, lui, Paul dit exactement le contraire, il dit que Christ est la fin de la Loi (Romains 10, 4).

Quand D. dit à Israël de ne rien manger d'impur (De. 14, 3), Paul décrète audacieusement qu' il n'y a, en réalité, rien d'impur (Ro. 14, 14) et qu'il faut manger de tout () et, jusqu'aux viandes sacrifiées aux idoles (1Cor. 8, 8), parce que, selon lui, il n'y a même pas d'idoles sur terre (1Cor. 8, 4).

Tandis que D. ordonne qu'on fasse circoncire tous les enfants mâles le 8e jour, le docteur Paul affirme que la circoncision n'est rien (1cor. 7, 19) ; Il insiste en disant que si quelqu'un se fait circoncire, Christ ne lui servira plus de rien (Ga. 5, 2) (apparemment, le Christ de Paul n'est utile que lorsqu'on transgresse les commandements de D.) et, après ces sévères mises en garde, il finit quand même par faire circoncire son propre disciple, Timothée (peut-être pour que Christ ne lui serve plus de rien). 


Quand D. dit qu'il n'est pas bon que l'homme soit seul, Paul soutient qu'il est bon pour l'Homme de ne point toucher de femme (1cor. 7, 1) et qu' il est bon pour celles qui sont encore vierges de ne point se marier, et après avoir fait ces remarquables recommandations, il ne manquera pas de taxer d'esprits séducteurs annonçant des doctrines de démons, d'hypocrites et de faux discoureurs marqués au fer rouge ceux qui, comme lui, prescrivent aussi de ne point se marier (1Tim. 4, 1-3).

Lorsque Paul dit que chacun doit estimer les jours et les aliments suivant sa conviction (Romains 14, 5), est-ce à dire que Dieu qui a fixé les lois alimentaires et les jours l'a fait en vain ?
Et comment Paul, après avoir lu que Dieu interdit de manger le porc et tous autres animaux impurs aux Israélites et même de toucher à leurs cadavres, a t-il la présomptueuse hardiesse de dire : " Je sais et je suis persuadé par le seigneur Jésus que rien n'est impur en soi et qu'une chose n'est impure que pour celui qui la croit impure" ? (Romains 14, 14) Méprise t-il donc l'opinion de Dieu qui a déclaré impures certaines espèces ?
Et quand il ajoute que " le royaume des cieux, ce n'est pas le manger et le boire" (Romains 14, 17), qu'est-ce que cela signifie ? Qu'on ne mangera pas dans le royaume des cieux ou alors que le manger et le boire n'ont aucune influence sur le salut de l'âme ?

Dans le premier cas, toutes les paraboles de Jésus montrent bien le maître du royaume des cieux toujours en train d'offrir un repas.

Dans le deuxième cas, c'est qu'il néglige souverainement ces propres paroles de Dieu : " J'ai tendu Mes mains tous les jours vers un peuple rebelle, qui marche dans une voie mauvaise, au gré de ses pensées...mangeant de la viande de porc et ayant dans ses vases des mets impurs...De pareilles choses, c'est une fumée dans mes narines, c'est un feu qui brûle toujours." (Isaïe 65, 2-5) : "

Puisque, malheureusement, c'est la pensée paulinienne qui a fini par guider le Christianisme, comment s'étonner donc que les chrétiens n'aient eu, dans la suite des temps, pour les Juifs et pour leur religion que mépris et haine ?

Mais, peu de ces chrétiens ont cherché à analyser la personnalité de Paul.

Lorsque Paul appelle la Loi de Dieu " le ministère de la mort" ou encore, "le ministère de la condamnation", (2Cor. 3, 7), quand il dit que "la Loi n'est intervenue qu'afin que l'offense abondât" (Romains 5, 20), ect. sont-ce là des déclarations d'un homme qui craint Dieu ? Cela ne ressemble t-il pas à de l'hérésie pure et simple ?

Paul ne parle qu'avec un mépris effronté du Judaïsme et de la Loi de Dieu qu'il appelle tantôt "malédiction" et tantôt " Ministère de la mort" et tantôt encore "ministère de la condamnation", selon l'inspiration du jour. C'est D. pourtant qui a donné ces Lois au peuple Juif dans le désert.

Mais Paul dit beaucoup de choses que personne ne comprend et on se demande bien s'il les comprenait lui-même.

Que signifie en effet "Nos pères ont été baptisés dans la nuée et dans la mer " ? (1Cor. 10, 2). Il aurait aussi pu ajouter qu'ils ont été baptisés dans le feu et dans l'air du désert, etc.

Quand Paul dit que "La circoncision n'est rien et l'incirconcision n'est rien, mais, c'est l'observance des commandement de Dieu qui est tout" (1Cor. 7, 19), cela a t-il un sens ?
Sait-il seulement que la circoncision est elle-même un commandement de Dieu ?
Que penseriez-vous de quelqu'un qui vous dirait que "S'arrêter à un feu rouge n'est rien et ne pas s'y arrêter n'est rien, mais, c'est le respect du code de la route qui est tout" ?
Cet homme serait-il raisonnable à vos yeux ?

Quand Paul écrit : "Christ, notre pâque a été immolé" (1Cor. 5, 7), il oublie, en réalité, d'ajouter qu'il a aussi été mangé, comme on devait manger la pâque et que, pourqu'il y ait une belle différence entre l'ancienne Pâque et la nouvelle pâques, on a aussi bu son sang, ce qu'on ne faisait jamais dans l'ancienne Pâque appartenant à l'ancienne alliance.

A vous de juger si un tel homme méritait d'influencer tant le Christianisme, et si cette influence a été bénéfique ou nuisible pour cette religion.


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QU'EST-CE QUE LA NOUVELLE ALLIANCE?



Paul, pour démontrer que la Loi est désormais nulle parce que, selon lui, nous sommes passés de l'ancienne alliance à la nouvelle, cite le passage Jérémie 31, 31 et suivants.

Voici pourtant ce qui est écrit : " Voici les jours viennent… où Je conclurai avec la maison d'Israël et la maison de Juda, une alliance nouvelle (On voit ici que l'alliance sera conclue non pas avec les nations ou les païens, mais avec Israël. Il semble donc que ce soit une perte de temps de se réclamer de la nouvelle alliance en combattant Israël, parce que, pour être concerné par cette nouvelle alliance, il faut être soit D. ce que nous ne sommes pas, soit la maison d'Israël, soit la maison de Juda.
Et on peut mieux comprendre pourquoi il est dit, Zacharie 8, 23 : " En ce jour-là, 10 hommes de toutes les langues et de toutes les nations, saisiront un Juif par le pan de son vêtement et ils diront : Nous voulons venir avec toi, car nous avons entendu dire que D. est avec vous, etc. " Ceci signifie que ceux qui veulent bénéficier de cette alliance devront aller vers Israël. D'ailleurs, si ce sont les païens qui sont désormais concernés par la nouvelle alliance et que les Juifs en sont exclus, comme disent les chrétiens, alors, D. s'était trompé !
Mais, voici l'alliance que Je conclurai avec la maison d'Israël : Je mettrai Ma Loi au-dedans d'eux, Je l'écrirai sur leur cœur, Je serai leur D. et ils seront Mon peuple (Il sera le D. d'Israël à la Nouvelle Alliance, donc la nouvelle alliance ne sera pas défavorable à Israël !) Celui-ci n'enseignera plus son prochain ni celui-là son frère en disant : Connaissez l'Eternel, car tous me connaîtront, depuis puis le plus petit d'entre eux, jusqu'au plus grand..."

Et voilà les termes de la nouvelle alliance. Indiquent-ils que nous y soyons déjà ?

Qu'est-ce qui va se passer à la nouvelle alliance ?
Il est écrit dans les versets 33 & 34 : ".. Je mettrai Ma Loi au-dedans d'eux, Je l'écrirai sur leur cœur… Celui-ci n'enseignera plus son prochain ni celui-là son frère (soulignons bien cela) en disant : Connaissez l'Eternel, car tous me connaîtront, depuis le plus petit d'entre eux, jusqu'au plus grand...".
Enseigne t-on encore son prochain aujourd'hui ? Si la réponse est oui, comment sommes-nous alors dans la Nouvelle Alliance, puisque dans la nouvelle alliance, on ne doit pas enseigner ?

Et remarquons que D. ne dit pas qu'Il changera Sa loi, ou qu'Il va l'abolir, mais Il dit qu'Il va mettre cette Loi dans les cœurs. Donc, même dans la nouvelle alliance, il y aura la Loi ! La Loi ne va pas disparaître, et la différence entre la nouvelle alliance et l'ancienne sera quoi ? Le support de la Loi. Pour l'ancienne alliance, la Loi était inscrite sur des tables de pierre, tandis que dans la nouvelle, elle sera inscrite dans les cœurs.

Voila donc les écritures, il nous est dit, au sujet des chrétiens de Bérée qu'ils examinaient chaque jour les écritures, pour voir si ce que Paul leur disait était vrai (Ac. 17, 11), les écritures dont il est question, c'est l'Ancien Testament, puisque le Nouveau n'existait pas encore et on peut bien se demander par quel texte de l'Ancien Testament Paul a pu convaincre les Beréens que la Loi était une malédiction.

Car, en résumé, on voit plutôt dans les écriures que la nouvelle alliance:
- Concerne la maison de Juda et Israël;
- Sera favorable à Israël, puisque Dieu y pardonnera son iniquité et son péché;
Et que pendant la nouvelle Alliance:
- La Loi de Dieu ne disparaîtra pas, mais, plutôt,
- elle sera inscrite dans les coeurs;
- On n'enseignera plus les gens à connaître Dieu, car,
- Tout le monde connaîtra Dieu.

Comment peut-on alors conclure que nous soyons déjà dans cette nouvelle alliance ?

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LA SAINTE SCENE PEUT-ELLE CONTRIBUER AU SALUT DE L'ÂME ?



Le Nouveau Testament attribue à Jésus l'institution de la Sainte Scène, selon qu'il est écrit: "Jésus prit du pain et, après avoir dit la bénédiction, il le rompit et le donna à ses disciples en disant: prenez en mangez, ceci est mon corps. Il prit ensuite une coupe et, après avoir rendu grâce, il la leur donna en disant: buvez, car ceci est mon sang, etc." (Mt. 26, 26-28)

Mais, est-il croyable que le Juif Jésus ait donné sa chair à manger et son sang à boire à ses disciples ? Est-il croyable que Dieu, pour nous sauver, nous exige d'abord de devenir cannibales, puis vampires? Y a t-il jamais eu nécessité, selon la Bible, de consommer de la chair et de boire du sang pour être sauvé ? La consommation de chair humaine ou de sang est-elle même permise ?

Voici ce qui est écrit en Lévitique 3,17: "Ceci est une prescription perpétuelle pour vos descendants dans tous les lieux où vous habiterez: vous ne mangerez ni graisse, ni sang"
Il apparaît donc clairement que consommer du sang est interdit.
Pour ceux qui seraient tentés de dire qu'il s'agit de la Loi de Moîse, on peut leur suggérer un autre passage, Genèse 9,4 : "Pourtant, vous ne mangerez pas de chair avec sa vie, c'est-à-dire avec son sang".

Ceux qui ont écrit que Jésus a donné sa chair et son sang à consommer à ses disciples ont-ils seulement songé que, selon cette hypothèse, Jésus aura alors transgressé ou fait transgresser la prescription perpétuelle que Dieu a faite de ne pas consommer de sang, et que cela ne fait plus de lui l'homme sans péché qu'on a voulu nous présenter ?
Ont-ils songé ensuite que cela rendrait son sacrifice en tant que victime expiatoire imparfait, étant donné qu'on ne devait pas consommer la vicitme expiatoire ?

Voici ce qu'on faisait du sacrifice expiatoire : Lévitique 4, 7 : "...et il (le sacrificateur) répandra tout le sang du taureau su le socle de l'autel des holocaustes..." V12 : "Le taureau entier, il l'emportera hors du camp, dans un lieu pur où l'on jette les cendres et il le consumera au feu sur du bois. C'est sur le tas de cendres qu'il sera consummé".

Dans ce contexte, quelle est alors la signification de la sainte scène et qui l'a réellement inventée ? Mystère. On voit juste que c'est une exclusivité du Nouveau Testament et, si l'on admet que Jésus soit dieu, on voit alors des Hommes en train de manger leur dieu et de le rendre ensuite à la selle quelques temps plus tard!

Plus sérieusement, pourquoi mange t-on la chair et boit-on le sang de Jésus ?

Est-ce pour avoir la vie éternelle ? Dans ce cas, pas besoin, puisque, selon le Nouveau Testament, lorsqu'un jeune a demandé à Jésus ce qu'il fallait faire pour être sauvé, il lui a répondu: "Qu'est-il écrit dans la Torah ? ... fais cela et tu vivras".

Et, lorsque les auteurs du Nouveau Testament ajoutent ce passage curieux :"En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du fils de l'homme et ne buvez son sang, vous n'avez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle et je le ressusciterai au dernier jour." (Jn 6, 53-54), est-ce pour dire que Jésus a menti au jeune homme dont on vient de parler ? Est-ce pour dire aussi qu'Abraham notre ancêtre et tous ses descendants qui n'ont jamais goûté de chair et de sang de Jésus n'avaient pas la vie en eux et ne seront pas ressuscités au dernier jour ? Pure absurdités.

De quelque côté qu'on examine, on ne voit pas très bien l'opportunité de la sainte scène. On voit plutôt que toute consommation de sang est rigoureusement interdite par Dieu à de nombreuses reprises dans la Torah: (Genèse 9, 4 ; Lévitique 3, 17 ; Lévitique 7, 26-27 ; Lévitique 17, 10-12 ; Lévitique 19, 26 ; Deutéronome 12, 23-25).

On voit aussi que Dieu n'a jamais autorisé aux Hommes la consommation de la chair humaine.

On voit surtout qu'avant Jésus, personne n'a eu besoin de manger de la chair humaine et de boire du sang pour être sauvé et on doute finalement que Dieu, pour nous sauver, nous exige désormais de devenir cannibales, puis vampires.

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JESUS VOULAIT-IL CREER UNE NOUVELLE RELIGION ?



Lorsqu'on observe le Christianisme contemporain, on se rend compte à quel point il diffère de la religion que Jésus pratiquait, à savoir, le Judaïsme. Mais, Jésus voulait-il réellement créer une nouvelle religion? Voulait-il abolir la Loi Mosaïque, comme l'a expliqué l'apôtre Paul, et comme plusieurs personnes semblent le croire ?

La lecture intégrale des évangiles ne nous révèle aucun passage où Jésus se soit formellement prononcé contre le Judaïsme ou la Loi de Moïse. Nous ne trouvons même pas dans ses propos, une allusion dégradante à l'égard de la Loi, qui aurait pu laisser croire que Jésus ait eu l'intention de mettre un terme à la Loi, comme Paul l'a affirmé plus tard (Et il est le seul apôtre à l'avoir fait).

Au contraire, que voyons-nous ?

Nous voyons Jésus qui dit expressément (Mt. 5, 17-19): "Ne croyez pas que je sois venu abolir la Loi ou les prophètes; Je suis venu, non pour abolir, mais pour accomplir. Car, je vous le dis, en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la Loi un seul iota, jusqu'à ce que tout soit arrivé.
Celui donc qui supprimera l'un de ces plus petits commandements et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux. Mais, celui qui les observera et qui enseignera à les observer sera appelé grand dans le royaume des cieux.
"

Jésus affirme que le ciel et la terre peuvent passer sans qu'un seul iota de la Loi disparaisse.
De plus, il dit que celui enseignera aux hommes à pratiquer la Loi sera grand dans le royaume des cieux. Par contre, celui qui leur enseignera à la négliger sera petit dans le royaume des cieux.

Est-ce là ce qu'on dit lorsqu'on ambitionne d'abolir la Loi ?

Ailleurs, Jésus affirme (Luc 16, 17) qu' "il est plus facile que le ciel et la terre passent qu'il ne l'est qu'un seul trait de lettre de la Loi vienne à tomber".

Que fait Jésus ?

Il compare un seul trait de lettre de la Loi à tout le ciel et à toute la terre. Et pour Jésus, ce seul trait de lettre de la Loi a plus de poids que tout le ciel et toute la terre! (Il est plus facile que le ciel et la terre passent...).

Est-ce là le discours de quelqu'un qui veut mettre fin à la Loi, comme Paul l'a ensuite prétendu ?

Jésus dira encore à ceux qui l'écoutaient: "Les scribes et les pharisiens sont assis dans la chaire de Moïse; faites donc et observez tout ce qu'ils vous enseignent".

Or, qu'enseignaient les scribes et les Pharisiens, si ce n'est la Loi ? Et Jésus demande de pratiquer tout.

Dans un autre passage, il dira: "Si votre justice ne surpasse celle des Scribes et des Pharisiens, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux".

Il ne dit pas: "Si votre foi ne surpasse celle des Scribes et des pharisiens..." Mais, il parle de la Justice, c'est-à-dire, l'obéissance à la Loi.

Comment donc peut-on croire que Jésus ait voulu abolir la Loi, à cause, selon Paul, "de son inefficacité et de son inutilité" ?

Ne voit-on pas Jésus renforcer même la Loi lorsqu'il dit: "Vous avez appris qu'il a été dit: tu ne commettras pont d'adultère. Mais, moi je vous dis que celui qui regarde une femme pour la convoiter a déjà commis l'adultère avec elle dans son coeur, etc." ? (Mt. )

Si Jésus avait voulu créer une nouvelle religion, différente du Judaïsme, il aurait certainement dit à ses disciples de ne plus écouter les pharisiens et de plus leur obéir. Mais, puisque sa propre doctrine n'était pas contraire à celle des pharisiens, il demande à ses disciples, non seulement de les écouter, mais de faire tout ce qu'ils enseignent.

Ceci se confirme dans les Actes des apôtres, lorsque Philippe, après avoir baptisé l'eunuque Ethiopien qui était un homme pieux, c'est-à-dire qui observait le Judaïsme, et qui était venu adorer à Jérusalem pendant l'une des grandes fêtes de pèlerinage, va disparaître sans lui enseigner une doctrine quelconque. Ce qui signifiait qu'il pouvait continuer de pratiquer son Judaïsme et être sauvé. Il ne lui a pas dit: "Désormais, laisse tomber le Judaïsme parce que c'est une malédiction!". Mais, selon le texte, il a disparu et l'eunuque a continué son chemin.

Tous ces indices nous montrent bien que Jésus n'a jamais manifesté l'intention d'annuler la Loi et, par conséquent, de créer une nouvelle religion, et que c'est la raison pour laquelle tous les disciples l'ayant connu de son vivant sont restés attachés à la Loi et ont même renforcé leur pratique de la Loi.


Source de cet articlehttp://beth-yeshouroun.mywebcommunity.org/religion_de_jesus.php

JESUS EST-IL DIEU?



Jésus est devenu, comme on le sait, l'un des dieux du Christianisme, au même titre que le Dieu créateur du monde, et le Saint-Esprit du Dieu créateur. Quelquefois, on dit que les trois ne font qu'un. Quelques fois aussi, ce sont les deux (Dieu le père et dieu le fils) qui ne font qu'un.
Dans tous les cas, Jésus est bel et bien reconnu comme un dieu. Jean ne dit-il pas qu' " au commencement, ...la parole était avec Dieu et la parole était Dieu"et que cette parole s'est faite chair, etc.? (Jean 1, 1-3)
De même, Paul pense que Jésus est dieu et qu'il est l'égal de Dieu, puisqu'il dit : "Existant en forme de Dieu, il n'a pas regardé son égalité avec Dieu comme une proie à arracher " (Plilipiens 2, 6).

On pourrait toutefois se demander en quoi cette doctrine est, comme on le dit ensuite, monothéïste, quand on sait que le monothéisme est la croyance en un seul Dieu. On y voit, au contraire, plusieurs dieux. Le fait que Jésus soit dieu et qu'il soit assis à la droite de Dieu, cela fait bien deux dieux, l'un assis à la droite de l'autre. Si on ajoute le Saint-Esprit, un autre dieu, cela en fait trois. Ce qui s'oppose directement à l'enseignement duTanakh (Bible Juive) qui dit qu'il n'y a qu'un seul Dieu. C'est ce qu'on peut lire en Isaïe 45, 5 : " Je suis l'Eternel, et il n'y en a point d'autre, à part Moi, il n'y a point de D. " Et encore : " Tournez-vous vers Moi et soyez sauvés, vous tous les confins de la terre, car Je suis D. et il n'yen a point d'autre " (Isaïe 45, 23).

Pour ne pas tomber sous l'étiquette du polythéisme, on explique de façon très savante, mais surtout, très incompréhensible, que ces trois ne font qu'un et que Jésus et Dieu, c'est la même personne, mieux, que Jésus, c'est Dieu lui-même ayant quitté son trône céleste pour venir secourir par sa mort, l'humanité pécheresse et lui permettre d'obtenir le pardon pour ses péchés.

Cette théorie, une fois émise pour sauver le monothéisme, résoud apparemment un problème, mais, en crée de nombreux autres. Car, on voit, malgré tout, Jésus toujours en train d'appeler Dieu mon père qui est au ciel . Une voix se fait souvent entendre du ciel pour dire : " Celui-ci est mon fils bien-aimé... ". Enfin, quand Etienne mourrait, il est dit que ses yeux se sont ouverts et qu'il a vu Jésus assis à la droite de D. Ce qui laisse donc supposer qu'il a vu deux personnes différentes. Tout ceci prouve qu'il y a plusieurs acteurs qui se voient tous attribuer le titre de Dieu. Si ce n'est pas cela du polythéisme, c'est que je n'ai alors jamais compris la définition du terme Polythéisme.

Quoiqu'il en soit, la belle doctrine de Dieu qui vient mourir pour Ses créatures a quand-même d'autres conséquences plutôt fâcheuses. Elle a l'inconvénient principal de faire de Dieu un mortel. Possibilité que Dieu a pourtant anéantie lorsqu'Il dit dès l'" Ancien Testament" qu'Il n'est pas un mortel ( ).

Comment peut-on raisonnablement croire que le seul moyen qu'ait eu D. pour pardonner les fautes des humains, ses créatures, était de descendre lui-même sur terre, se faire bastonner par des hommes, se faire cracher dessus, se faire juger, puis insulter par ceux qu'il a créés lui-même et qu'il doit juger plus tard; se faire condamner par eux au cours du procès, subir la moquerie et la honte, puis mourir finalement d'une mort honteuse et horrible ! Tout ceci, pour être capable de pardonner à ces pauvres pécheurs des fautes qu'Il n'a pas réussi à leur pardonner en restant au ciel et qui sont pourtant moins graves que l'assassinat de Dieu.

Quoiqu'il en soit, cette croyance affirme que des hommes ont été capables de tuer D., quelle idée !

Cela n'est-il pas impie et blasphématoire de penser que D. soit un mortel que ses créatures ont réussi à capturer, à bastonner, à humilier et à crucifier dès qu'il a pu mettre un pied sur la terre, œuvre de ses mains ?

Le Judaïsme enseigne qu'il n'y a qu'un seul Dieu et que ce Dieu est Un.

Voilà, à mon sens, le véritable monothéisme qui nous oblige à retirer à Jésus, le titre de dieu.

Source de cet articlehttp://beth-yeshouroun.mywebcommunity.org/jesus_est_il_dieu.php

LES PREDICTIONS DE JESUS



Il est clair que de nombreuses prédictions de Jésus ne se sont jamais accomplies.

Premièrement, En Mathieu 12,40, Jésus annonce clairement qu'il ferait "trois jours et trois nuits dans le sein de la terre" et qu'ensuite il ressusciterait.

Or que nous rapportent les évangiles ? Qu'il est mort un vendredi au soir et que dimanche matin, son tombeau était déjà vide, au moment où les femmes s'y sont rendues. Aucun calcul au monde ne permet de compter trois jours et trois nuits dans cet intervalle de temps. On compte plutôt un jour et deux nuits.

Cette seule erreur ne suffit-elle pas, selon la Torah, à disqualifier cette prophétie comme venant de Dieu ?

La Torah dit en effet que lorsqu'un prophète s'exprime, nous reconnaissons que ce qu'il dit vient de Dieu et que, par conséquent, il s'agit d'un vrai prophète, premièrement, lorsque ce qu'il dit s'accomplit. Or, il est ici évident que cette belle prédiction attribuée à Jésus ne s'est pas accomplie.

Voici concrètement ce que dit la Torah, en Devarim (Deutéronome) 18, 21 & 22. " Peut-être diras-tu en ton cœur, comment reconnaîtrons-nous la parole que D. n'aura pas dite ? Quand le prophète parlera au nom de l'Eternel et que sa parole ne se réalisera pas et n'arrivera pas, ce sera une parole que l'Eternel n'aura pas dite. C'est par audace que le prophète l'aura dite…

Jésus dit aussi (Mathieu 16, 18) que le fils de l'homme doit venir dans la gloire de son père avec ses anges et alors, il rendra à chacun selon ses œuvres. Je vous le dis, en vérité, que quelques uns de ceux qui sont ici ne mourront point qu'ils n'aient vu le fils de l'homme venir dans son règne. (Autre prophétie qui ne s'est pas accomplie). Il ajoute que lors de sa venue (Mt 24, 29-34), le soleil s'obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière et les étoiles tomberont du ciel (Je ne sais pas si vous connaissez les étoiles, une seule étoile est souvent plus grosse que toute la terre et Jésus dit que plusieurs étoiles vont tomber sur la terre et qu'après cette épouvantable tragédie dont on mesure désormais mieux la gravité, la terre et les hommes ne seront pourtant pas détruits et), alors, le fils de l'homme paraîtra dans le ciel et toutes les tribus de la terre (qui, par un respectable miracle, auront échappé à la destruction par les étoiles tombées du ciel) se lamenteront et verront le fils de l'homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire. Il enverra ses anges avec une trompette retentissante et ils rassembleront ses élus des quatre vents, etc.".

Et quand tout ceci doit-il arriver ? Jésus dit : " Je vous le dis, en vérité, cette génération ne passera pas que tout cela n'arrive" . Quelle génération ? Celle qui l'écoutait, bien sûr ! Avons-nous appris qu'un tel évènement ait eu lieu ? Prophétie défaillante, car, non seulement cette génération-là est passée, mais plusieurs autres également et de tous ceux qui écoutaient alors Jésus, il n'y en a plus aucun qui soit vivant. Et Jésus n'est toujours pas revenu dans la gloire de son père, avec ses anges, etc.

On ne sait pas si c'est Jésus qui a réellement dit toutes ces choses, mais, c'est ce qui nous est rapporté et nous ne pouvons examiner que ce que nous avons entre les mains. 

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LES PARABOLES DE JESUS

Les nombreuses paraboles de Jésus telles que rapportées par le NT sont quelque peu inintelligibles pour quelqu'un qui ne serait pas versés dans la science de l'interprétation des paraboles.

Dans ses paraboles relatives au royaume des cieux, peu de lecteurs en sortent réellement édifiés car, ce à quoi Jésus compare souvent le royaume des cieux est quelque chose de vraiment énigmatique, que tout le monde ne pourrait pas comprendre.

Tantôt, Jésus compare le royaume des cieux à un homme de haute naissance (Lc 19, 12-27) que tous ses concitoyens détestent et qui, voulant s'élever en dignité, s'en va dans un pays lointain se faire investir de l'autorité royale et revenir dominer dans son pays, mais ses concitoyens envoient une délégation dire au roi de ce pays : nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous . Le roi l'investit quand même de l'autorité qu'il demande et quand il revient dans son pays, il demande des comptes à ses serviteurs à qui il avait laissé des talents ou des mines. Deux les ont fructifiés et celui qui n'en a pas fructifié lui répond : " Je savais que tu es un homme sévère qui prend ce qu'il n'a pas déposé et moissonne ce qu'il n'a pas semé. Et le maître lui dit : Pourquoi n'as-tu pas gardé mon argent dans une banque, etc."

Quelle description du royaume des cieux !

Qui est, dans ce royaume des cieux, le maître que ses concitoyens détestent et à qui le serviteur répond qu'il prend ce qu'il n'a pas déposé et récolte ce qu'il n'a pas semé? Et quel est ce pays lointain où il s'en va prendre son autorité pour revenir ensuite dominer les siens dans le royaume des cieux ? Enfin, quelle représentation du royaume des cieux cette description est censée susciter chez l'auditeur ?

Jésus donne encore cette parabole pour expliquer le royaume des cieux (Lc. 14, 16-24) : Un homme donna un jour un grand repas , mais à l'heure du repas, personne n'est là et il envoie ses serviteurs dire aux invités : venez car tout est prêt, mais personne ne vient et chacun trouve une excuse. Le maître, irrité, envoie donc chercher des pauvres, des estropiés, des aveugles et des boiteux. Tous ces gens viennent et il y a encore de la place et le maître dit à ses serviteurs d'aller dans les chemins et d'amener de force des gens au festin afin que sa maison soit pleine.

Pour que tous les invités, sans exception refusent de participer à un festin, il faut que le maître de ce festin soit bien haï. Et pour haïr autant quelqu'un, on peut soupçonner que ce soit quelqu'un de bien méchant.

Quoiqu'il en soit, Jésus est encore une fois en train de comparer le royaume des cieux à un maître détesté par ses concitoyens. Ces concitoyens dédaignent son invitation et le maître, pour remplir sa maison, demande que ses serviteurs lui emmènent des gens, même de force. Est-ce à dire que certaines personnes entreront dans le royaume des cieux par contrainte, parce qu'on les y aura forcés ?

Mathieu, qui rapporte la même parabole, (Mt. 22, 11-13) ajoute même un détail étonnant : une fois qu'on eût pris des gens dans les rues pour les conduire de force au festin de ce maître, ce dernier vient vérifier sa salle de fête et se rend compte que l'un des invités n'avait pas d'habit de noces et, au lieu de demander qu'on lui en donne un ou qu'il sorte, que va-t-il faire ? Il va demander qu'on lui lie les pieds et les mains et qu'on le jette dans les ténèbres du dehors où il y aura des pleurs et des grincements de dents .

Voyez-vous comment Jésus décrit le royaume des cieux et le maître de ce royaume ?

N'est-ce pas une curieuse façon de traiter des gens qu'on a fait venir de force à sa fête ? Peut-on alors reprocher aux gens de la ville de détester un tel maître et de boycotter ses fêtes ?

Voila à quoi ressemble le royaume des cieux de Jésus, si on en croit les évangiles.

Jésus compare aussi le royaume des cieux à un homme qui a semé une bonne semence dans son champ mais, pendant que les gens dormaient, son ennemi vint et sema de l'ivraie parmi le blé . (Mt 13, 24)

En fin de compte, on voit que dans le royaume des cieux de Jésus, le maître a toujours des ennemis qui, tantôt veulent l'empêcher d'accéder à une dignité, tantôt sèment de l'ivraie dans son champ, et ce maître est toujours détesté de ses concitoyens qui dédaignent ses invitations, etc.

Jésus dit encore que " le royaume des cieux est semblable à un grain de sénevé qu'un homme a pris et jeté dans son jardin, il pousse, devient un arbre et les oiseaux du ciel habitent dans ses branches " (Lc 13, 19) et qu'il est aussi " semblable à du levain qu'une femme a pris et mis dans trois mesures de farine pour faire lever toute la pâte " (Lc 13, 21).

Apparemment que Jésus ne voulait pas qu'on sût précisément ce qu'est le royaume des cieux, pour s'exprimer en paraboles aussi obscures et n'ayant aucun sens pour quelqu'un qui n'est pas initié à la science des paraboles.

Les autres paraboles de Jésus ne sont pas plus compréhensibles.

Lorsque Jésus dit aux pharisiens (Lc 15,4) : " Lequel d'entre vous, s'il a 100 brebis et qu'il en perde une, ne laisse les 99 autres dans le désert pour aller à la recherche de celle qu'il a perdue ?, etc. " Quel est ce berger qui, à moins qu'il ait perdu la raison, va délaisser 99 brebis sans gardien dans un désert pour aller à la recherche d'une seule ? Si une brebis a pu se perdre pendant qu'il veillait lui-même, combien court-il le risque de perdre s'il commet la folie de délaisser tout son troupeau sans gardien ?

Voilà donc les paraboles et autres allusions de Jésus!

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ANALYSE DES CORRESPONDANCES QUE LE NOUVEAU TESTAMENT ETABLIT AVEC LA BIBLE JUIVE



On retrouve, dans l'ouvrage chrétien surnommé Nouveau Testament, un grand nombre de textes ou de récits qu'on présente comme étant l'accomplissement de prophéties de l'Ancien Testament (surnom chrétien de la Bible Juive, le Tanakh). Mais, un examen de ces concordances forcées revèle pas mal d'incohérences.

1. L'auteur de l'évangile selon saint Mathieu affirme que l'annonce de l'ange à Joseph : "Ne crains point de prendre avec toi Marie ta femme, car l'enfant qu'elle a conçu vient du Saint-Esprit; Elle enfantera un fils et tu lui donneras le nom d'Emmanuel, ce qui signifie, Dieu est avec nous" (on ne sait pas si c'est l'ange qui donnait à Joseph, un Hébreux, la traduction de ce prénom hébraïque ou bien c'est Mathieu qui a ajouté cette traduction à l'intention de son auditoire qui devait aussi être Hébraïque) est intervenue afin que s'accomplisse la prophétie d'Isaïe qui dit : "Voici la vierge sera enceinte, etc.". (Mathieu 1, 20-23). Or, quel est le passage en question ? Isaïe 7, 14-16 : "...Voici, la jeune fille est enceinte, elle enfantera un fils et lui donnera le nom d'Emmanuel. Il mangera de la crème et du miel, jusqu'à ce qu'il sache refuser ce qui est mauvais et choisir choisir ce qui est bon. Mais, avant que l'enfant sache refuser ce qui est mauvais et choisir ce qui est bon, le territoire dont tu crains les deux rois sera abandonné".
  • 1ere erreur: Isaïe ne dit pas "la vierge" (Betoula en hébreux), comme le prétend Mathieu, mais, "la jeune fille" (Alma), ce qui n'est forcément pas la même chose.
  • 2e erreur, Isaïe ne dit pas non plus que cette jeune fille sera enceinte, mais qu'elle est enceinte.
  • On imagine aisément toutes les différences qu'on peut établir entre ces deux phrases: Jeune fille n'est pas absolument synonyme de vierge et le présent n'exprime pas la même idée que le futur. On voit dans le texte d'Isaïe, qu'il parle plutôt d'un évènement ponctuel et imminent, Jérusalem est sous la menace d'armées étrangères, Dieu rassure Israël en lui disant de ne pas craindre ses ennemis; que ces ennemis, non seulement seront vaincus, mais, qu'avant que l'enfant Emmanuel sache distinguer le bien et le mal, le territoire des ennemis serait abandonné. La jeune fille semble donc déjà enceinte au moment où le prophète s'adresse au roi. Ce texte ne peut pas s'appliquer à Jésus pour des raisons simples:
    • Il n'ya pas eu de guerre pendant la croissance de Jésus, or, c'est durant la croissance d'Emmanuel que la guerre libératrice devait intervenir.
    • Aucun territoire ennemi d'Israël n'a été abandonné;
    • Le fils de Joseph et de Marie ne s'est pas même appelé Emmanuel, mais, Jésus et
    • Il ne nous est pas rapporté que ce dernier se nourissait de crème et de miel comme devait le faire Emmanuel. 
2. Le même texte de Mathieu affirme que la prophétie "Et on l'appellera du nom d'Emmanuel" (Es.7, 14) s'accomplit avec l'annonce de l'ange. Or, que dit l'ange? "...l'enfant qu'elle a conçu vient du Saint-Esprit, elle enfantera et tu lui donneras le nom de Jésus".
En terme de prénoms, est-ce que s'appeler Jésus est l'équivalent de s'appeler Emmanuel ? Ces noms sont différents, que ce soit par le sens, la forme ou le son et indiquent, logiquement, des personnages différents.

3. Lorsque le même Mathieu ajoute que le supposé massacre des enfants mâles par Hérode (Mt. 2, 16-18) est intervenu afin que s'accomplisse le passage de Jérémie "Rachel pleure ses enfants" (Jér. 31, 16-17), cela n'est pas juste, car pour Jérémie, il s'agit d'enfants exilés et non d'enfants massacrés.

4. Il ne semble pas non plus très judicieux que Actes 2, 31 applique à Jésus la prière de David qui dit: "...Car Tu n'abandonneras pas mon âme au le séjour des morts..." (Psaumes 16, 10). Comment peut-on appliquer ce texte à Jésus alors que la suite du verset dit :" Tu me feras connaître le chemin de la vie, etc."? Jésus qui se disait le chemin, la vérité et la vie pouvait-il prier ainsi ?

5. En outre, quand Jésus dit : "J'ai soif", Jean voit là l'accomplissement du Psaumes 69, 22, sans se soucier que la même personne qui parle de soif dit aussi à la suite: "...Ö Dieu, Tu connais mes actes coupables, etc." Jésus aurait-il donc eu des actes coupables ? Le fait que Jésus ait eu soif exige t-il qu'on aille chercher n'importe quel texte pour le lui appliquer aussi maladroitement ?

6. Quand l'auteur de l'épître aux Hébreux affirme que D. a dit de Jésus: "Je serai pour lui un père", cela n'est pas juste, car le texte parle très clairement de Salomon. Le même verset dit d'ailleurs ensuite: "S'il commet des fautes, Je le punirai avec le bâton des Hommes et avec les coups des humains". Il faut bien que Jésus, contrairement à l'opinion chrétienne, ait commis des fautes ou qu'il ait été susceptible de les commettre pour qu'on lui applique ce verset.

7. Enfin, voici ce qu'on peut lire en Mathieu 21, 1-7: "Lorsqu'ils approchèrent de Jérusalem, ... Jésus envoya deux disciples en disant: allez au village qui est devant vous, vous trouverez aussitôt une anesse attachée et un ânon avec elle, détachez-les et emmenez-les moi...Or, ceci arriva afin que s'accomplisse la parole du prophète: Dites à la fille de Sion: Voici, ton roi vient à toi, plein de douceur et monté sur une ânesse, sur un ânon, le petit d'une bête de somme. ... Ils amenèrent l'anesse et l'ânon, mirent sur eux leurs vêtements et le firent asseoir dessus..." Les auteurs de ce récit ont-ils seulement songé qu'il est impossible d'être assis sur deux animaux à la fois ? Ou bien, voulant démontrer à tous prix l'accomplissement de la prophétie, n'avaient-ils en tête que de faire figurer dans le récit tous les termes de la prophétie ?

Voila la curieuse manière par laquelle les auteurs du Nouveau Testament se sont efforcés de faire des correspondances entre leur ouvrage et le Tanakh!

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LES DIFFICULTES DU NOUVEAU TESTAMENT



La première chose qui étonne avec le NT, c'est lorsqu'on nous dit que les écrits originaux du NT sont en Grec, plutôt qu'en Hébreux, alors que Jésus et tous ses apôtres étaient hébreux.

Cela est d'autant plus étonnant que le NT avoue par ailleurs que ces apôtres étaient des illettrés (Ac. 4, 13; etc.). Comment ces illettrés ont-ils pu écrire correctement, non pas dans leur langue maternelle qu'ils devaient maîtriser mal du fait de leur illettrisme, mais dans une langue étrangère dans laquelle ils ne s'exprimaient probablement pas ? Il est vrai que le miracle de la pentecôte a pu leur enseigner cette langue, mais au point de l'écrire, c'est un miracle plus grand. On peut toutefois s'étonner que tous aient alors choisi le Grec et qu'aucun n'ait choisi ni l'Hébreux, ni l'Araméen, langues naturelles que leurs compatriotes, qui étaient les premiers destinataires de leurs ouvrages, comprenaient, ni aucune autre des multiples langues qu'ils parlaient alors le jour de la pentecôte.

L'autre fait qui intrigue l'imagination est que, lorsque ces apôtres qui viavient presque tous à Jérusalem choisissent d'écrire en Grec, ils traduisent ensuite pour le lecteur, les seules expressions Araméennes ou Hébraïques qu'ils citent dans leurs textes.

Y avait-il donc à Jérusalem, des gens qui avaient besoin qu'on leur parle en Grec et qu'on leur traduise les rares mots hébraïques qu'on aurait pu utiliser dans son discours?

En ce qui concerne le Grec, on a pourtant ce témoignage Flavius Josèphe (Ant. 20.21.2), historien Juif qui est né 4 ans après la date supposée de la mort de Jésus, donc en 37 : "J'ai beaucoup travaillé à acquérir les connaissances des Grecs, et à apprendre le langage grec, bien que j'aie été habitué à parler notre propre langage [l'araméen] depuis si longtemps que je ne parle pas le grec avec une assez grande exactitude ; car notre nation n'encourage pas ceux qui apprennent le langage de nombreuses nations, etc. De là, on peut bien déduire que le Grec n'étaient pas une langue populaire en Judée.

Si Flavius qui est d'une génération après Jésus ne connaît pas tant le Grec, malgré qu'il soit lettré et qu'il ait travaillé dur pour l'apprendre, cela confirme que le Grec n'était pas un langage d'usage commun en Judée.

Quoiqu'il en soit, notre étonnement se renforce lorsqu'on voit que les apôtres, pourtant parties prenantes des évènements qu'ils racontent, ont évité avec un soin méticuleux, de s'inclure dans leurs récits.

Voyez comment l'apôtre Mathieu décrit son propre recrutement en tant qu'apôtre (Mt 9,9) : " De là, étant allé plus loin, Jésus vit un homme assis au bureau des péages et qui s'appelait Mathieu. Il lui dit suis-moi et cet homme se leva et le suivit.
 
N'est-ce pas là une drôle de façon pour Mathieu de relater son propre recrutement comme apôtre ? Puisqu'il est partie prenante de l'histoire et que c'est lui-même qui la raconte, pourquoi ne dit-il pas : " Jésus me trouva assis au bureau des péages, il me dit, suis-moi, aussitôt, j'abandonnai là, tout l'argent que le roi m'avait chargé de collecter, j'abandonnai même tous mes documents comptables, etc. et le suivis" ? 
 
Jean emploie le même style, comme s'il ne faisait pas lui-même partie de l'aventure avec Jésus et n'était qu'un observateur distant.

Hormis ces difficultés de premier plan, dès qu'on entre dans l'analyse des évangiles eux-mêmes et de tout le Nouveau Testament , que ce soit sur le plan interne ou en les confrontant avec l'histoire, on découvre de nouvelles difficultés toujours plus graves que les précédentes.
Il est bien curieux que Luc affirme avoir écrit son évangile après des recherches exactes (lire Luc 1, 1-3). Pourquoi fait-il des "recherches exactes" ? Met-il en doute l'inspiration ou, sinon, la bonne foi de ceux qui ont écrit avant lui ?

De plus il affirme qu'il existait déjà plusieurs écrits avant le sien. Que sont devenus les autres ?

On pourrait aussi se demander pourquoi les apôtres, qui vivaient pourtant ensemble et qui partageaient tout, au point qu'Ananias et Saphira ont été massacrés pour avoir caché une partie de la vente de leur champ, n'ont pas pu se mettre ensemble pour rédiger l'histoire de leur maître ? Quoiqu'il en soit, on voit que les 4 évangiles que nous avons aujourd'hui sont contradictoires en tout ce qui est essentiel pour la foi chrétienne :
  • Ils ne sont pas d'accord sur la durée de la mission de Jésus (qui est de 3 ans ou deux ans et poussières selon Jean, puisqu'on y voit Jésus célébrer trois fois la pâque juive, mais qui n'a duré qu'un an ou moins, suivant les Synoptiques (Mt, Mc et Lc) qui ne décrivent qu'une seule célébration par Jésus de la pâque au cours de laquelle il sera arrêté et mis à mort),
  • Sur la date et les circonstances de sa mort (arrêté et crucifié à pâque, selon les synoptiques, morts et ressuscité avant la pâque, selon l'évangile de Jean ; arrêté par les soldats romains selon certains, arrêté par les prêtres eux-mêmes, suivant Luc),
  • Sur l'environnement de sa résurrection , (comparer Luc 24, 1-10 ; Marc 16, 1-7 & Jean 20, 1-14) et, finalement,
  • Sur son ascension (le même jour que sa résurrection, selon l'évangile de Saint Luc, 40 jours après sa résurrection, selon les Actes des apôtres du même Luc " Ac. 1, 3 ")
Une question peut aussi se poser : Pourquoi n'avons-nous que 4 évangiles, alors qu'on sait que dans les premiers siècles, il existait plusieurs dizaines d'évangiles que les pères de l'église estimaient, puisqu'ils les citaient souvent et qui sont aujourd'hui devenus apocryphes ?
Pourquoi le concile de Nicée qui s'est tenu sous l'empereur Constantin a t-il décidé de ne retenir que ces 4 évangiles qui n'étaient pas les plus connus à ce moment-là, au détriment de ceux-mêmes qui étaient plus connus et cités par les pères de l'église ? Irénée en a donné les raisons, selon lui, parce qu'il n'y a que 4 points cardinaux et quatre vents, et quatre êtres vivants, etc.

Or les autres évangiles qui existaient avaient aussi leurs versions des faits.

Par exemple, au sujet de la naissance de Jésus, voici ce que rapporte le Sepher Toldot Jeschut. Il dit que Jésus était fils d'une nommée Marie, mariée à Bethléem à un pauvre homme nommé Jocanam. Qu'il y avait dans le voisinage un soldat dont le nom était Joseph Panther, homme d'une riche taille et d'une assez grande beauté. Que ce soldat devint amoureux de Marie qui devint enceinte de lui. Qu'à la suite de cela, Jocanam confus et désespéré, quitta Bethléem pour se cacher dans la Babylonie où il y avait encore beaucoup de Juifs. Que la conduite de Marie l'ayant déshonorée, son fils, Jésus fut déclaré bâtard par les juges de la ville, etc.
Ce livre ne manque pas de relater aussi les très nombreux miracles opérés par Jésus, fils de Marie et de Joseph Panther.

Nos évangiles, quant à eux, nous rapportent que Jésus est né miraculeusement d'une vierge appelée Marie, ce qui est un miracle réellement merveilleux, mais qui semble ne pas avoir impressionné Marc et Jean, puisqu'ils ne jugent pas utile d'en parler dans leurs évangiles.
Tout au long de son ministère, Jésus va faire de grands miracles et le premier de ces miracles,
  • c'est de se faire transporter par le diable d'abord au sommet du temple sans que personne ne le voie (Mt. 4, 5 & 8), puis, sur le haut d'une montagne très élevée de la Judée, d'où l'on aperçoit tous les royaumes de la terre (On aimerait bien savoir la taille de cette montagne de Judée d'où l'on est capable d'apercevoir tous les royaumes de la terre, et on peut aussi bien s'étonner que le fils de D. se soit ainsi laissé trimbaler par le Diable).
  • Ensuite, il va, au cours d'un festin, changer l'eau en vin à la faveur de gens qui étaient étaient déjà ivres, puis, il va faire sécher un figuier qui ne lui a pas donné de figues pour son déjeuner ; et l'auteur de ce récit a, du moins, l'honnêteté de reconnaître que ce n'était même pas la saison des figues (Mc. 11, 12-14) (Comment donc Jésus qu'on dit être aussi D., ne s'est pas alors souvenu que lui-même ayant, dès le commencement, fixé les saisons des figues, un figuier ne pouvait pas en porter à ce moment-là, c'est-à-dire, à contre-saison, entendu que c'est D. qui a programmé les saisons et qui a fixé la production des figuiers ?).
  • Puis, il se rend au temple (Jn 2, 13-20 ; Mc 11, 15-15 ; Lc 19, 45) et, pris d'une sainte colère, il ira dans la cour où des marchands étaient autorisés par la Loi à vendre des pigeons, des brebis et de bœufs à ceux qui venaient sacrifier, il prend un grand fouet et se met tabasser ces gens ; il les chasse ainsi, à coups de fouet, eux, leurs brebis et leurs bœufs et jette même leur argent par terre. Et comment réagissent ces gens qu'on perturbe, qu'on offense et à qui on fait perdre de l'argent ? Selon Jean, ils se contentent de demander à Jésus, un miracle qui prouve qu'il a le droit de leur causer tout ce dommage et de faire tant de désordre dans un lieu aussi respectable ( avouez que c'est déjà un grand miracle qu'une foule de marchands se laissent fesser par un seul homme qui prétend les chasser d'un lieu où ils ont pourtant le droit d'être et qui leur fait aussi perdre leur argent.). Mais, au lieu de faire le miracle qu'on lui réclame, Jésus se contente de dire : " Détruisez ce temple et je le rebâtirai en trois jours". Les autres vont répliquer, " on a mis 46 ans à bâtir ce temple et comment pourrais-tu le rebâtir en trois jours ? ". Il est faux qu'Hérode qui n'a même pas régné 46 ans ait mis 46 ans à bâtir le temple. L'histoire nous rapporte qu'Hérode a rebâti le temple en 7 ans.
    Les Juifs ne pouvaient donc pas répondre pareille fausseté, ceci est la propre imagination de l'auteur.
N'allons même pas parler de Luc qui raconte qu'un soir de Pâque qui est pourtant un jour férié et chômé en Israël, autant que Shabbath, les principaux sacrificateurs, les capitaines du temple et les anciens sont allés arrêter Jésus de nuit sur une montagne; Que ces gens qui détestaient tant Jésus ne le connaissaient même pas et ont eu besoin que Judas le leur indique par un traître baiser ! (Lc 22, 47-53).

Nous voyons plusieurs absurdités dans cette histoire :

1. Jésus affirme qu'il était tous les jours au temple avec ceux qui sont venus l'arrêter, ils le connaissaient donc ! A quoi servait alors le baiser de Judas ? Néanmoins, dans le récit de Jean, il n'existe pas de baiser de Judas.

2. Vous conviendrez qu'il est absurde que des gens qui avaient des soldats à leur service et à qui tout le peuple obéissait aient eu besoin de se déplacer eux-mêmes de cette manière pour aller arrêter un brigand de nuit. Ils ne l'auraient pas fait un jour ordinaire, et il fallait qu'ils aient tous à la fois perdu la raison pour le faire un soir de Pâque, aucun procès ne pouvant se tenir ce jour-là, selon la Loi Juive. Comment ont-ils célébré cette Pâque-là, s'ils ont passé la nuit et le jour à calculer, à arrêter, à juger, à maltraiter, à condamner et, finalement, à assassiner un innocent ?

3. Vous avouerez aussi qu'il est invraisemblable que ces gens qu'on décrit si rigoureux au point qu'ils critiquaient les disciples de Jésus pour avoir cueilli des épis un jour de Shabbath dans le but de se nourir, et blâmaient Jésus de guérir des malades à l'occasion du Shabbath aient ensuite choisi, de façon quasi nationale (si on en croit la foule décrite dans les récits), de faire un jour de Pâque, toutes les transgressions imaginables.

Voila quelques difficultés assez embarassantes que nous offre l'ouvrage surnommé Nouveau Testamen!

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Pourquoi les Juifs ne croient pas en Jésus ?



Lorsqu'on cherche à comprendre pourquoi les Juifs ne croient pas en Jésus, on retrouve des raisons nombreuses et absolument sérieuses.
  • D'abord, le messie annoncé par les prophéties doit descendre de David or, de l'aveu même du "Nouveau Testament", Jésus n'est pas descendant de David, puisqu'il n'a pas de père humain et qu'il est né, nous dit-on, par la puissance du Saint-Esprit, ce qui est quelque chose de vraiment remarquable, mais qui n'accomplit pas les prophéties. De plus,
  • Le messie doit reconstruire le temple, or Jésus est né à une époque où il y avait un temple, et il en a plutôt prédit la destruction.
  • Il doit apporter la délivrance à Israël, ce qui n'a pas été le cas, puisqu'après Jésus, les Juifs ont été exilés et qu'ensuite, ses propres disciples ou, du moins, ceux qui se réclamaient comme tels se sont efforcé par la suite d'occasionner des ennuis et de grands malheurs au peuple Juif, qui a souffert de leur part les croisées, l'inquisition, la Shoah et de nombreuses autres humiliations et actes antisémites, occasionnés par des chrétiens, qui ont toujours tenté de convertir les Juifs à Jésus par un prosélytisme tantôt guérier et meurtrier, et tantôt pacifique. Mais, sauve t-on l'âme de quelqu'un en l'assassinant, comme l'ont fait les Chrétiens pendant les inquisitions? .
  • Il doit apporter un règne de paix, or, Jésus déclare positivement : "Je suis venu jeter un feu sur la terre, et qu'ai-je à désirer s'il est déjà allumé?" (Lc. 12, 49) Il dit ensuite qu'il n'est pas venu apporter la paix, mais l'épée (Lc. 12, 51), qu'il y aura désormais guerre entre le père et son fils, la mère et sa fille, etc. Et, il va prédire une ère de grands troubles et de grands malheurs ;
  • Finalement, le messie n'a pas vocation d'être adoré comme D. , et le mot même messie, qui se dit Machia'h en Hébreux, signifie tout simplement " oint ". Et des païens même ont déjà reçu ce titre de messie. On peut lire en Es. 45, 1 : " Ainsi parle l'Eternel, à son messie, à Cyrus ". D. appelle Cyrus Son messie, c'est-à-dire, Son oint. Il y a donc divers messies, plusieurs oints. David même est appelé Messie et David appelle Saül le messie, lorsqu'il dit loin de lui la pensée de mettre la main sur "l'oint de l'Eternel ", en d'autres termes, le messie de l'Eternel.

    Et si c'est D. lui-même qui a quitté son trône céleste, pour devenir Jésus sur terre, comment doit-on alors l'appeler Oint, ou messie ? De qui est-il oint, dans ce cas ? Cela paraît donc un blasphème de dire que c'est D. lui-même qui est descendu sur terre en tant que Messie, c'est-à-dire " oint ". Mais alors, Oint de qui ?
    Le messie ne peut être qu'un homme investi d'une mission, oint par D. pour accomplir cette mission. Le messie n'est pas D. lui-même. 
Quoiqu'il en soit, on voit que Jésus n'a même pas rempli les critères de base pour que les Juifs soupçonnent en lui le messie annoncé par les prophètes. On n'est pas messie parce qu'on fait des miracles. Même les magiciens et les faux prophètes font des miracles. Donc, les miracles ne suffisent pas à prouver qu'on est le messie attendu. Et on peut très bien être messie sans faire des miracles, puisqu'il ne nous est pas rapporté que David faisait des miracles.

A priori on ne devrait pas être très surpris que les juifs aient ignoré Jésus de son vivant. Car, si ses dires et son personnage sont réellement ceux rapportés par les évangiles, alors, ni son personnage, ni ses dires ne cadraient avec la réalité du messie.

Si, en plus, on considère tous les massacres que ses disciples ont commis contre les juifs dans la suite des temps (quelquefois en son nom), il devient compréhensible que le Juif ne puisse pas considérer comme son messie quelqu'un qui, pour le sauver n'hésite pas à l'exterminer.

Quoiqu'il en soit, même aujourd'hui, 2000 ans après Jésus, en prenant quelque recul et en analysant les arguments avancés par ses disciples et les ouvrages qu'ils nous proposent sur la vie de leur maître, rien n'incite davantage le juif à changer d'avis au sujet de Jésus, parce que :
  • L'authenticité même de ces écrits est contestée par plusieurs savants qui se sont penchés sur le sujet ; Presque tous concluent que ce n'est sûrement pas Mathieu qui a écrit son évangile, et que ni Mc, ni Lc, ni Jean l'apôtre n'ont peut-être pas écrit les leurs.
  • Mais, même en accordant le bénéfice du doute à ces écrits, une lecture objective détruit à nouveau leur crédibilité.

    Certains de ces arguments sont déjà exposés dans l'article "Les difficultés du NT".
    On peut toutefois en ajouter quelques uns:
    • L'arrivée de Jésus à Jérusalem est traditionnellement associée à la fête de Pâque, suivant le rapport du NT. Mais, ceux qui connaissent le Judaïsme savent que l'agitation de feuilles de palmier décrite dans les évangiles, ainsi que les cris de Hosanna ne font pas partie du rituel juif de la fête de Pâque. On les retrouve plutôt pendant la fête de Souccot ou fête des Tabernacles.
      Est-ce une méprise du narrateur ou un dessein délibéré ?
      A t-on tellement voulu que Jésus soit l'agneau pascal qu'on s'est efforcé d'associer sa mort à la célébration de Pâque, bien qu'en nous donnant la description d'une fête autre que la Pâque?
    • Certains évangiles (voir Lc 22:15) s'accordent à placer la mort de Jésus le jour même de la fête de Pâque.

      Or, la description des évènements ne correspond nullement à celle d'un jour Saint: l'arrestation, le procès, puis l'exécution, le fait que Simon de Cyrène revenait des champs (il n'aurait pas pu y aller un jour de Pâque), que Joseph d'Arimatée ait pu acheter un linceul et les femmes des aromates, suggèrent qu'il ne s'agissait pas d'un jour de fête, d'un jour de Sainte Convocation.
L'histoire du Messie devrait-elle être bâtie sur tant de flou et d'incohérence?

Comment reprocher aux Juifs de ne pas y faire foi ?
De plus, Jésus n'ayant pas incarné les principaux critères d'évaluation que la Torah nous a fournis sur les prophètes et sur le messie, n'est-il pas permis finalement aux Juifs de douter de sa messianité ?

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